Whats’up ? Mais…la thérapie provocative bien sûr, comment, vous n’êtes pas au courant, c’est pourtant la dernière méthode dont on parle…

Frank Farrelly, psychothérapeute, professeur à l’université du Wisconsin, est né en 1931. La Thérapie provocative (ou provocatrice) a été développée dans un hôpital dans lequel Farrelly était insatisfait de son efficacité en tant que thérapeute. Il a commencé à explorer de nouvelles procédures pour la promotion significative, le changement résiliante chez les patients chroniques et les récalcitrants. Il a travaillé dans ce cadre institutionnel pendant 17 ans et continue toujours de développer et de raffiner ses techniques.

La provocation sert à améliorer la réactivité du système nerveux autonome du sujet, le pousse à augmenter ses efforts d’adaptation, et réveille l’émotion. Et ce, que cela soit par une interaction apparemment « positive » ou « négative », ou grâce à une communication multi-niveaux, tout cela en préservant un rapport thérapeutique positif.

Milton Erickson (le père de l’Hypnose Ericksonienne) disait à ses patients qu’il ne comptait certainement pas devenir un de leurs amis, puisque leurs amis n’avaient rien pu faire pour les aider. Lui leur dirait ce que le meilleur de leurs amis aurait pu leur dire, si les règles de politesse et autres conventions sociales n’avaient pas étouffé le message.

Farelly, lui, dit ceci: « la congruence totale, lorsqu’elle est constante, est très utile aux patients : non seulement vous pouvez rire d’eux sans leur faire de tort,mais cela peut même les aider ! « 

Le but du thérapeute est alors de permettre au patient d’expérimenter cinq comportements particulièrement utiles à l’atteinte de ses objectifs ou sa guérison :

  • Faire preuve d’assertivité : le thérapeute cherche à provoquer des « réactions de combat ».
  • Démontrer sa valeur personnelle, en paroles et en actes.
  • Acquérir l’autonomie. Savoir se défendre de manière réaliste et appropriée : « le monde n’est pas un cabinet de psychothérapie ».
  • Prendre conscience de sa place et de la réalité sociale. Se comporter de façon rationnelle, par rapport à la norme culturelle en usage : « Vous n’êtes pas responsable de la tête que vous avez, mais vous êtes responsable de la gueule que vous faites ».
  • Communiquer de façon positive, spontanée, et savoir faire preuve d’émotions : affectives (amitiés), amoureuses, sexuelles (attirances)…

(Sources: psychostrategique.be/ snap-hypnosis.com)