La vigne rouge est utilisée pour la production de vin depuis plus de 3500 ans. En Grèce, dés le XV° siècle avant JC, on cultivait déjà la vigne, où elle était considérée comme sacrée. Au VI° siècle avant JC, la vigne arrive en France, tout d’abord à Montpellier qui dispose alors d’une grande école de médecine, célèbre pour ses remèdes à base de vin. La première mention de l’utilisation de la vigne rouge en phytothérapie est apparue bien plus tard, au XVII° siècle. Les feuilles étaient alors utilisées en infusion pour traiter les jambes lourdes.

Les constituants de la feuille de vigne rouge sont :
– Anthocyanes ou anthocyanidines

– Flavonoïdes comme la quercétine (antioxydants) ;

– Proanthocyanes ou proanthocyanidines (antioxydants) ;

– Acides-phénols

– Tanins

Les pépins de raisin, quant à eux, sont caractérisés par leur forte teneur en oligo-proanthocyanidines (OPC), qui sont de puissants flavonoïdes antioxydants.

La peau du pépin de raisin contient  un flavonoïde connu sous le nom de resvératrol. Celui ci est utilisé aussi en phytothérapie.

Le réservatrol

Le resvératrol est un polyphénol de la classe des stilbènes présent dans certains fruits comme les raisins, les mûres ou les cacahuètes. On le retrouve en quantité notable dans le vin où sa présence a été invoquée pour expliquer les effets bénéfiques pour la santé d’une consommation modérée de vin.

La vigne rouge est un Angioprotecteur, astringent, vasoconstricteur.

La vigne rouge est utilisée dans ces cas : troubles veineux, jambes lourdes, insuffisance veineuse chronique, varices, hémorroïdes. Tout ce qui a un rapport avec la circulation sanguine.

En phytothérapie elle est utilisée pour les jambes lourdes sous forme de gelules par exemple ou de pommade.

Les effets bénéfiques de la vigne rouge

– Soulagement des douleurs (crampes, impatiences, lourdeurs, gonflement,…) dans les jambes dues à des problèmes circulatoires.

– Soulagement des jambes lourdes en favorisant le retour veineux

– Soulagement des hémorroïdes

– Traitement des phlébites (inflammation d’une veine pouvant entraîner la formation d’un caillot)

– Traitement des varices

– Soulagement des troubles circulatoires liés à la ménopause

– Traitement de la fragilité capillaire cutanée (couperose, pétéchie, ecchymoses)

– Accélération de la cicatrisation

– Soulagement de l’irritation et de la gêne oculaire, causées par un effort visuel soutenu, une atmosphère enfumée, … (usage local sous forme de collyre).

– traitement des diarrhées, règles abondantes et hémorragies utérines

– Traitement des aphtes