"Culture du sel en Charente Maritime"

Notre organisme a besoin de un à deux grammes de sel par jour.

Grâce au sodium,  il répartit l’eau dans le corps, régule la pression et le volume sanguins et assure une bonne contraction musculaire.

Mais en France, un adulte sur quatre consomme plus de 8 grammes de sel par jour. La consommation moyenne de sel est comprise entre 8 et 10 g par jour.

Une surconsommation de sel a des conséquences néfastes sur la santé.

Le sel serait responsable de troubles dans quatre domaines :

-L’hypertension : le sel est un des facteurs influençant son développement.

-Le cœur : le sel est un facteur de risque dans le déclenchement de maladies cardio-vasculaires.

-L’ostéoporose : une consommation élevée de sel peut provoquer une perte de calcium et ainsi favoriser, à terme, une fragilisation des os.

-Le cancer : le sel a été mis en cause dans la survenue de quelques cancers.

LE SEL QUE L’ON VOIT

C’est celui que l’on met en cuisine ou que l’on ajoute à table. On peut facilement diminuer la quantité et s’habituer à manger moins salé.

Si on cuisine, on peut ajouter des épices, genre curry ou cumin.

Quelques astuces pour réduire le sel :

-Eviter de mettre la salière sur la table

-Goûter systématiquement les plats avant de les saler à table

– Privilégier les produits industriels non cuisinés et les préparations « faites maison »

– Limiter charcuterie et fromage

– A l’apéritif, manger des tomates cerise, des bâtonnets de céleri, ou des radis.

LE SEL QUE L’ON NE VOIT PAS

Aucune réglementation visant à rendre l’étiquetage obligatoire n’existe encore. Tout reste à la discrétion des marques. D’autre part, selon l’ ANIA (Association nationale des industries alimentaires), «modifier la teneur en sel pose des problèmes».

Notamment en ce qui concerne la sécurité des aliments : Le sel empêche, par exemple, le développement de microbes dans certains fromages. Il permet aussi de conserver un goût particulier à un produit et de ne pas déstabiliser le consommateur.

Enfin, le sel retenant l’eau, cela augmente le poids du produit et, donc, son prix… On comprend que les industriels rechignent à s’en passer !

Donc, ce sel caché est la plus difficile à voir alors qu’il représente 80% de nos apports en sel.

A faire impérativement

Il faut prendre le temps de lire les étiquettes des produits préparés : l’apport en sel est inscrit sur les emballages sous le nom de sel ou celui de sodium. Mais attention : 1g de sodium = 2,5g de sel ! Et si l’apport en sel est indiqué pour 100g de produit, n’oubliez pas de faire la multiplication si vous mangez 400g de ce même produit.

Attention aussi aux céréales, aux biscuits et aux viennoiseries qui sont très salées. Méfiance encore pour l’eau minérale, parfois très salée.