4 % des papas connaissent aussi une période difficile après l’accouchement, une sorte de baby blues masculin. Entre nouvelles responsabilités et perte de repères, devenir papa n’est pas forcément facile.

Les symptômes du baby-blues du papa ?

Il y a un changement  de comportement : le papa montre un stress inhabituel, s’emporte pour de petites choses anodines, sourit moins. Il peut perdre l’appétit et souffrir d’insomnie.

Beaucoup disent ne plus avoir confiance en eux et en leur capacité à bien s’occuper de leur enfant, c’est à dire en leur capacité à être un bon père.

Certains, excédés par les pleurs, n’arrivent même plus à toucher leur bébé. Ils culpabilisent énormément, avec le sentiment de ne pas aimer leur bébé, ce qui vient accentuer leur détresse.

Pourquoi certains papas ressentent-ils un baby-blues ?

Les pères ne ressentent pas de changement physique pendant la grossesse. La naissance de leur bébé leur apparait donc plus soudaine, et certains d’entre eux ressentent un véritable choc émotionnel.

Ensuite, devenir père est un changement de statut immense : d’adulte à la conscience légère, on doit devenir un homme stable et sécurisant, car maintenant il s’agit de la responsabilité d’un petit être.

Cette redéfinition de soi-même peut profondément troubler. Le jeune papa a l’impression de devoir être un père parfait.

Enfin, le jeune papa peut aussi se sentir déstabilisé en voyant que sa compagne n’a d’yeux que pour le bébé et se sentir alors exclu et inutile.

Comment venir à bout du  baby-blues ?
La première des choses à faire est de parler : à sa compagne, mais aussi à son entourage, ses parents, ses amis, son médecin. Parler suffit quelquefois à tout débloquer.

Ensuite, la meilleure façon de se sentir père est encore de s’occuper de son bébé. Progressivement le sentiment de paternité va arrêter.

Enfin il ne faut pas  cesser complètement ses activités habituelles. En organisant du temps pour soi et ce que l’on avait l’habitude de faire avant la naissance, on retrouvera ses repères et que on acceptera la paternité, en la considérant plus comme une évolution que comme une rupture.