Le cynorrhodon a été introduit dans la thérapeutique européenne à la fin du Moyen-âge, grâce aux croisés revenant du Moyen-orient qui en avaient découvert les propriétés dans les traités de médecine arabes. La baie de l’églantier étant un des seuls fruits disponibles tout l’hiver sous nos latitudes, le Cynorrhodon s’est imposé grâce à ses propriétés astringentes, diurétiques et antiscorbutiques.

Le cynorhodon n’est pas un fruit : il est seulement le réceptacle des éléments formant la rose. C’est à l’intérieur du cynorhodon que se trouvent les vrais fruits, des akènes poilus contenant chacun une graine. Ces sortes de petits noyaux durs entourés de poils raides doivent être éliminés pour pouvoir les consommer parce qu’ils sont irritants pour la peau et les muqueuses.

Extrêmement riches en vitamine C (au minimum 10 fois plus que les agrumes), le cynorrhodon  contient aussi des vitamine B, E, K, PP et des provitamines A. C’est un fruit riche en fibres.
Astringent, le cynorhodon est utile pour lutter contre la diarrhée. Les graines contenues dans les akènes auraient un pouvoir vermifuge.

Les cynorhodons peuvent être séchés pour préparer des tisanes qui permettent de lutter contre les maladies de l’hiver. La décoction est légèrement laxative et diurétique. rendre 30 grammes de baies par litre d’eau, laisser bouillir 2 minutes. Boire 3 à 4 tasses par jour, sucrées avec du miel si besoin car la boisson est un peu acide.

Dans les magasins de produits diététiques, on trouve du thé de cynorhodon en sachet.

(Sources: supertoinette.com/ plantes-et-sante.fr)