Le Guggul est le nom d’une résine jaunâtre sécrétée par un petit arbre à myrrhe épineuse appelé Commiphora mukul. L’arbuste est cultivé dans le nord de l’Inde, ne  mesure pas plus de 4 mètres de hauteur, a une écorce mince, avec des branches épineuses et des feuilles trifoliées.

La gomme est employée en médecine ayurvédique comme désinfectant, antibactérien, régulatrice du cholestérol,  et contre l’obésité, l’arthrite, et les troubles urinaires… En Inde, cette plante est officiellement reconnue dans le traitement de l’hyperlipidémie (excès de gras dans le sang). Depuis les années 90, elle connaît une grande popularité pour son action dans la combustion des graisses dans les pays occidentaux et au Japon.

Le guggul réduit l’oxydation du mauvais cholestérol grâce à sa quantité élevée d’antioxydant. Son action antioxydante associée à son effet hypolipidémiant empêche les plaques de lipide de se fixer sur les parois des artères, d’où son action préventive et protectrice dans le cas de maladies cardio-vasculaires.

De plus, la plante contribue à renforcer le système gastrique, favorise la sécrétion des sucs digestifs, régule l’appétit et limite les risques de constipation ou d’indigestion. L’accélération de la digestion et du métabolisme ainsi que l’élimination des déchets, entraîne une perte de poids.

Attention: une surconsommation de guggul peut entraîner des problèmes de type diarrhée, éruption cutanée sur le corps, dysfonctionnement du foie. Les personnes souffrant de troubles thyroïdiens doivent consulter leur médecin traitant avant la prise de guggul.