Certains pètent comme ils parlent, sans arrêt et sans scrupule. Et souvent ces gaz sont malodorants. Leur odeur provient la fermentation des matières décomposées ; on y trouve notamment des gaz non odorants : du méthane (gaz inflammable produit par des bactéries), du dioxyde de carbone, de l’azote, de l’oxygène, de l’hydrogène, et des gaz odorants sulfurés.

Des aliments tels que le chou-fleur, les œufs, la viande, sont bien connus pour produire des pets odorants, alors que les haricots produisent des pets abondants, mais généralement inodores.

Une autre source majeure des flatulences sont les bactéries qui peuplent l’appareil digestif. En moyenne, nous produisons environ un demi-litre de gaz par jour, évacué au cours de 14 pets environ.

Le pet ne se propage pas à la vitesse du son, on le sentirait en l’entendant. La vitesse de propagation du pet dépend des conditions atmosphériques telles que l’humidité, la température, la vitesse du vent et sa direction, de la masse moléculaire des composants du gaz, et bien sûr, de la distance entre l’émetteur et le récepteur.

Les gens anxieux, nerveux, stressés ont beaucoup plus de flatulences.

Tout ceci est très sérieux : Les scientifiques portent un intérêt tout particulier au pet. Le Prix Nobel de biologie a été attribué en 1994 à W. Brian Sweeney, Brian Krafte-Jacobs, Jeffrey W. Britton, et Wayne Hansen, pour leur étude pour leur analyse numérique de la fréquence des mouvements d’entrailles (borborygmes et péristaltisme) des soldats dans les troupes déployées par les États-Unis.

Pour éviter des situations gênantes, je conseille :

2 gélules de fenouil avant chaque repas.

Cette plante est très efficace dans les cas d’aérophagie et de flatulences car elle bloque la fermentation des aliments dans les intestins.