Le Solidago (Solidago virgaurea ou Verge d’or) est couramment utilisé par les homéopathes afin de drainer l’organisme à la sortie de l’hiver. Elle est prescrite en homéopathie, et en phytothérapie.
Les jardiniers connaissent bien sa cousine, « Solidago Goldemosa » dont la floraison en fin d’été et en automne illumine nos jardins.

Il y a environ 125 espèces de verge d’or, dont la majorité est nord-américaine. Considérée dans la tradition européenne comme stimulante, sudorifique, tonique, apéritive et pectorale, on a utilisé la verge d’or pour les rhumes, les affections pulmonaires, les nausées et les douleurs causées par les « vents » (névralgies, algies diverses) .

Pourtant,  c’est dans les affections rénales (telles que colibacillose, cystite ou néphrite, calculs rénaux, albuminurie, oligurie) qu’on l’a surtout employée. Il s’agirait d’ailleurs d’une des meilleures plantes pour fortifier le système rénal. Elle a également servi à soigner la diarrhée, les entérocolites et les entérites, notamment celles dont souffrent les tout-petits lorsqu’ils percent leurs dents. On la leur administrait sous la forme de sirop.

Riche en flavonoïdes de type vitamine P, la verge d’or est également utile dans le traitement des varices. À ce titre, elle entre dans la composition de nombreuses spécialités pharmaceutiques allemandes.

C’est une plante vivace, de la famille des Asteraceae, pouvant atteindre 70 centimètres de haut. Originaire des régions tempérées d’Europe et d’Asie, la verge d’or s’est acclimatée en Amérique du Nord. On la retrouve dans les gazons, les prairies et les pâturages. La tige, souvent violacée porte des feuilles lancéolées, et velues. Les fleurs, jaune d’or, apparaissent en juillet août.

Des chercheurs allemands qui ont étudié deux de nos espèces indigènes, le « Solidago canadensis » et le « Solidago serotina », d’abord importées en Europe comme plantes décoratives, affirment que non seulement elles possèdent les mêmes propriétés médicinales, mais qu’il y a de fortes chances qu’elles soient plus riches en principes diurétiques que l’espèce européenne.

La verge d’or est un excellent moyen de prévenir les coliques néphrétiques. Une cure de 10 jours 2 à 3 fois par an suffit. La verge d’or peut « nettoyer » votre système urinaire et éviter ainsi la formation de calculs. Pour bénéficier des vertus de la verge d’or, préparez-la en décoction légère.

Ses propriétés
-Anti-inflammatoire de l’appareil urinaire
-Augmente la diurèse (quantité des urines)
-Utilisé dans les calculs urinaires
-Calme les douleurs dues aux spasmes
-Améliore le fonctionnement rénal
-Améliore le fonctionnement de la prostate

Ses indications
Maladies urinaires
-Bronchite chronique-Toux-Asthme-Coqueluche
-Colibacillose
-Goutte
-Présence d’albumine dans les urines
-Oedème
-Hémorragie de l’appareil génital
-Diarrhée-Inflammation de l’intestin

En application externe, la verge d’or est utilisée pour soigner les ulcères des jambes et les plaies avec présence de pus. Certains la conseillent dans l’eczéma.

On dit que Linné, père de la terminologie binomiale latine, donna à la verge d’or le nom scientifique de Solidago (littéralement, « je consolide ») en raison de sa réputation à favoriser la guérison des plaies.

Quant à son nom populaire de « verge d’or », l’histoire ne dit pas s’il lui vient de ce que les riches aristocrates employaient ses tiges pour fesser leur progéniture ou s’il faisait plutôt référence à un ancien rituel mystico-érotique dont l’origine se serait perdue dans la nuit des temps…