La consommation de caféine est un stimulateur pour le système nerveux.

Boire trop de boissons caféinées entraine donc différents facteurs qui affectent l’état de santé. En effet, le diabète ou l’hypoglycémie, entre autres,  peuvent survenir à la suite d’une consommation excessive de café.

Ce qu’on appel le syndrome du caféinisme est lié à une consommation excessive de boissons contenant de la caféine (café, cola, thé…).

Les maux de têtes, la nervosité, l’irritabilité, l’insomnie voire même la dépression sont les signes du syndrome de caféinisme. D’autres symptômes comme par exemple les tremblements ou les palpitations peuvent être du à ce syndrome.

Ces symptômes ne se manifestent généralement que chez les personnes qui boivent plus de 3 tasses par jour.

Arrêter le café permet de savoir si c’est lui le responsable. Mais il y aura un effet rebond, quelques symptômes de sevrage, surtout des maux de tête et une fatigue intellectuelle pendant quelques jours.

Le café est bon pour la santé, mais à petites doses : il prévient le diabète et la goutte, améliore la mémoire et protège de risques cardiovasculaires, en particulier les femmes.

En effet, des chercheurs de l’Ecole de Santé Publique de Harvard ont analysé les données concernant 83 076 femmes ayant participé à la « Nurses’ Health Study » et n’ayant aucun antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC), de malaise cardiaque, de diabète ou de cancer au début de l’étude.

La consommation de café a été évaluée au départ puis réévaluée tous les 2 à 4 ans jusqu’en 2004.

Au cours de cette période de 24 ans, survinrent 2280 accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Après analyse statistique, les investigateurs ont trouvé que la consommation de café sur le long terme n’était pas associée à une augmentation des risques d’AVC chez les femmes. Au contraire, leurs analyses suggèrent qu’une plus grande consommation de café pourrait réduire modestement les risques d’AVC mais uniquement chez les femmes non fumeuses.

Les chercheurs n’ont pas trouvé la même relation avec les autres boissons caféinées telles que : soda ou thé, suggérant qu’il y a dans le café quelque chose d’autre que la caféine qui réduirait le risque d’accident vasculaire cérébral.