Aujourd’hui, à 10 ans, un enfant sur quatre possède un téléphone portable. Ils sont huit sur dix à l’adolescence…Au fur et à mesure que la pratique du téléphone portable se répand et s’intensifie dans tous les pays du globe, des voix s’élèvent régulièrement pour dénoncer les dangers liés à l’usage intensif du téléphone cellulaire.

Maux de tête, baisse de l’audition, bourdonnements d’oreille,  mal aux yeux, perte de mémoire, troubles de la concentration… nos mobiles sont accusés de tous les maux. Malgré les rapports rassurants sur les téléphones portables et les antennes relais la controverse fait rage. Et seul le temps permettra de prendre la mesure des dangers du rayonnement électromagnétiques.

Risque de cancer ?

L’OMS reconnaît que l’utilisation d’un téléphone portable « peut être cancérigène ».Pour comprendre les mises en garde de L’OMS, il faut savoir connaitre la classification établie qui comporte 5 niveaux de risque :

1 – cancérogène pour l’homme

2A – probablement cancérogène pour l’homme

2B – peut-être cancérogène pour l’homme

3 – inclassables

4 – probablement pas cancérogène

« L’exposition aux mobiles et à leurs ondes, déclare  Dominique Belpomme, président de l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse, est clairement responsable d’autres maladies, dont Alzheimer. Depuis 18 mois, notre association s’applique à démontrer le lien de cause à effet entre les ondes des téléphones portables et Alzheimer. Ne pas le reconnaître est un manque de respect pour les patients qui souffrent et qui cherchent des réponses…

Les kits mains libres ne sont pas inoffensifs: ils peuvent en effet jouer le rôle d’antenne et ainsi servir de récepteur aux champs électromagnétiques. Cette recommandation de l’OMS est comme le filtre d’une cigarette: il retient un peu de fumée mais n’empêche pas les cancers ».

Les études pullulent et les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : en effet, il est certain que même plus d’une dizaine de minutes après usage d’un portable, on détecte encore des modifications à l’électroencéphalogramme, signes d’une perturbation de l’activité cérébrale.

Les radiations

Une étude scientifique espagnole a montré que porter des boucles d’oreilles ou des montures de lunettes métalliques pouvait augmenter de 25% la quantité d’ondes électromagnétiques absorbées par le cerveau lorsque nous téléphonons avec un portable.

Selon les chercheurs, à proximité d’éléments métalliques, la dose d’ondes que nous recevons peut alors, aux yeux des experts, dépasser la norme autorisée. La présence d’un élément métallique modifie en effet la puissance et la répartition des champs électriques.

Et l’électrosensibilité ?

L’électrosensibilité ou hypersensibilité électromagnétique (également appelée EHS) est un trouble physiologique lié aux rayonnements électromagnétiques, qui prend la forme d’une hypersensibilité aux ondes.

Notre système nerveux fonctionne sous impulsions électriques (ce sont ces impulsions que mesurent les encéphalogrammes). Or, certains appareils comme les téléphones mobiles provoquent des interférences à cause des ondes qu’ils émettent. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous devons les mettre hors tension dans les hôpitaux ou en avion.

Dans notre vie de tous les jours, nous utilisons tous des appareils susceptibles de causer une électrosensibilité. Les téléphones portables en font partie. Les écrans d’ordinateurs, les bornes wi-fi, les appareils fonctionnant sur piles ou sur batteries, les réfrigérateurs et congélateurs, ou les lampes halogènes également.

Quels sont les symptômes de l’électrosensibilité ?

L’électrosensibilité affecte en premier lieu le système nerveux provoquant alors fatigue et troubles du sommeil, stress, irritabilité, maux de tête, nausées, troubles visuels, palpitations cardiaques, …

Certains symptômes ressemblent à des réactions allergiques: démangeaisons, brûlures, dessèchement de la peau… D’autres effets sont plus inattendus : Les crampes musculaires, douleurs aux mâchoires, ou encore l’électrisation en font partie.

Comment se protéger ?

Cette description est bien évidemment dramatique. Qui ne se reconnaît pas ? C’est un peu comme la fibromyalgie, à un moment ou un autre, nous ressentons tous de la fatigue, nous dormons moins bien, nous sommes stressés et irritables, la vue se brouille…

Donc, au lieu de commencer à se tricoter une bonne petite hypocondrie, relativisons et essayons de faire attention et de mieux « gérer » notre téléphone portable .

Il est déconseillé de le porter sur soi, préférable de le garder à plus d’un mètre du corps, tout particulièrement du coeur ou des parties génitales. La proximité du cerveau comportant apparemment des risques, il vaut mieux utiliser des kits piétons. Et Choisir des oreillettes filaires, plus sûres que les modèles sans fils qui dégagent eux aussi des ondes.

Quand l’appareil est en veille ou en charge, il émet également des ondes :  éloignons-le d’au moins 50 cm de votre tête pendant la nuit (donc pas dans la poche du pyjama !).

Dans de mauvaises conditions de réception, quand le signal est faible, l’indice DAS (débit d’absorption spécifique) peut être jusqu’à 4 fois supérieur (pour chaque barrette manquante sur l’indicateur de signal du mobile, la quantité d’ondes émises pour se connecter est multipliée par 2). Donc, si la réception est mauvaise, il vaut mieux envoyer des lSMS, moins dangereux.

En voiture ou train comme dans toute infrastructure métallique, les ondes emprisonnées se répercutent: c’est l’effet de « cage de Faraday ». Evitons alors  de téléphoner en nous déplaçant, surtout à grande vitesse.

(sources : lanutrition.fr / lexpress.fr / protection-ondes.com)