Les coupeurs de feu sont répartis dans toute la France, surtout dans les campagnes. Appelés aussi barreurs de feu, ils ont le don de stopper la douleur et les dégâts causés lors d’une brûlure.

Initié en général par un un ancêtre le « coupeur de feu » possède ce don jusqu’à ce qu’il se sente trop faible pour l’exercer. Il choisira alors un successeur en lui livrant « le secret ».

Plus la brûlure doit être récente, plus le soin est rapide, mieux c’est, car le coupeur de feu stoppe alors la brûlure immédiatement. Le barreur de feu positionne ses mains au dessus de la brûlure. Il n’y a pas de contact entre la brûlure et les mains.

Je connais aussi une coupeuse de feu qui a juste besoin d’une photo, et qui, en soufflant dessus tous les jours, prévient les douleurs et les dégâts causés par les brûlures, notamment en radiothérapie. Nombreux sont ceux qui disent que la douleur disparaît instantanément  au bout de quelques minutes.  Les coupeurs de feu n’expliquent pas, ne savent pas mais soignent.

Par téléphone ou sur photo

Philippe Coze habite le Pas de Calais. Il travaille par la prière sur tous les types de brûlures, qu’elles soient chimiques ou résultent d’une radiothérapie. Pour avoir un résultat parfait quand il s’agit de brûlures par le feu, il lui faut agir dans un délai de 9 jours.

La personne en souffrance doit le contacter par téléphone ou par mail : il ne pose pas de questions mais travaille en direct au téléphone.

On peut aussi aller le voir,  il pratiquera alors une invocation à Jésus-Christ. Enfin, dernier cas de figure, on peut lui envoyer une photo, par mail ou par courrier, « le travail est aussi facile que quand j’ai la personne en face de moi. Mais il m’arrive aussi de travailler sur un nom et un prénom seulement, avec une adresse, par exemple celle d’un hôpital. »

Philippe ne prend pas d’argent, on donne ce que l’on veut : une carte postale, un témoignage, un remerciement… « C’est un don que j’ai hérité d’une grand tante », explique-t-il simplement.

La barreuse de feu « souffle »

Martine peut « souffler la personne à distance » et dit avoir reçu ce don de Dieu d’abord, de son père ensuite. Elle se met en situation d’écoute, prie, souffle, et très vite la douleur disparaît.

Les personnes la contactent alors qu’elles sont déjà brûlées. « Je souffle le feu, je souffle la chaleur, quand il y a déjà inflammation et blessure ».

Martine soigne aussi les piqûres de serpents ou d’insectes, les coups (en agissant rapidement), mais reconnaît être moins efficace peut-être sur d’autres types d’inflammation comme les rhumatismes. « J’ai récemment soufflé une gale, et ça a marché… »

Ne demandant rien en échange, Martine tient à rester invisible car elle a déjà eu beaucoup d’ennuis. « Ce que je fais est un acte de foi, je soufflerai toujours, mais ça dérange ».

Les coupeurs de feu sont reconnus dans certains hôpitaux

Certains hôpitaux travaillent avec des personnes ayant le don de stopper le feu et proposent (souvent sous le manteau) une liste de coupeurs de feu à leurs patients mais ils restent encore rares. Ces hôpitaux ne veulent pas priver leurs patients d’un soulagement possible.