L’arthrite est une maladie caractérisée par une inflammation et une augmentation de volume des articulations, qui deviennent douloureuses et rigides.

Parmi les différentes sortes d’arthrite…

-L’arthrite aiguë est une arthrite qui apparaît brutalement, et  s’accompagne d’inflammation avec rougeur, douleur, chaleur et gonflement. Le type même d’arthrite aiguë est la crise de goutte dont les symptômes sont susceptibles de régresser totalement en quelques jours.

-L’arthrite réactionnelle est appelée également rhumatisme post-infectieux. Celle-ci survient quelques semaines après une infection banale respiratoire, urinaire, génitale ou digestive. Elle se rencontre au niveau des poignets, des doigts, des membres inférieurs. Son origine semble être un mécanisme immunologique en réponse à une infection par divers germes (virus, bactéries).

-La spondylarthrite est une arthrite des membres accompagnée d’une inflammation de la colonne vertébrale et des articulations situées entre le bassin et l’os sacré (articulations sacro-iliaques).

-L’acropolyarthrite est une arthrite touchant les articulations distales comme les mains et les pieds.

-Le rhumatisme articulaire aigu (ou maladie de Bouillaud) est l’une des principales arthrites inflammatoires aseptiques (absence de microbes). Il touche essentiellement les genoux et les chevilles et se caractérise par des douleurs articulaires importantes et de courte durée. Ces douleurs passent d’une articulation à l’autre en quelques jours. Cette variété de rhumatisme se caractérise également par une tendance à donner des complications cardiaques.

-L’arthrite chronique évolue sur une très longue période pendant plus de trois mois. Habituellement on constate, après biopsie de l’articulation atteinte, un épaississement et une inflammation de la membrane synoviale qui sont quelquefois responsables d’une érosion et d’une destruction du tissu cartilagineux et de l’os.

-L’arthrite rhumatoïde (ou polyarthrite rhumatoïde) est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques dont l’origine n’est pas connue avec précision, mais qui appartient à une variété de maladies auto-immunes. Il touche environ 0,5% de la population (la femme 4 fois plus souvent que l’homme), et survient essentiellement entre 35 et 55 ans. Il entraîne une inflammation de la synovie (membrane tapissant l’intérieur des articulations) et la destruction progressive de l’os et du cartilage, qui survient précocement au cours des premières années. Les zones situées en dehors de l’articulation ne sont pas indemnes de lésions (ligaments, tendons, cœur, vaisseaux, muscles, poumons, foie).

Les principaux symptômes

Ce sont tout d’abord des douleurs nocturnes susceptibles de réveiller le malade. Au réveil, après une période de déverrouillage, les articulations ont une mobilité presque normale. Le temps nécessaire pour retrouver une mobilité normale des articulations est en rapport direct avec le degré d’inflammation de celle-ci.

Il y a aussi une augmentation de volume de l’articulation due en partie à un épanchement de liquide synovial.

Une coloration rouge, voire violacée, de l’épiderme (partie superficielle de la peau) apparaît au niveau de l’articulation accompagnée d’une chaleur inhabituelle au niveau de l’articulation.

La phytothérapie au secours de l’arthrite

Voici quelques plantes qui peuvent apporter un soulagement notoire et peuvent éviter de se bourrer d’anti-inflammatoires.

-Les feuilles du cassis ont une excellente efficacité, notamment pour leur action anti-inflammatoire et antalgique.

-L’harpagophytum est un anti-inflammatoire articulaire naturel qui possède par ailleurs une action analgésique.

-La prêle permet de reminéraliser les os (action contre l’ostéoporose qui est une déminéralisation osseuse) et de réduire les oedèmes dus à l’arthrite.

-La reine des prés et le saule sont antalgiques et anti-inflammatoires.

En homéopathie

Le Rhus Toxicodendron est royal pour soigner l’arthrite. Il est également utile en cas de rhumatisme, d’entorse, de tendinite et de grande fatigue musculaire.

Il traite des symptômes comme :

-l’aggravation des douleurs en cas de temps froid et humide (on peut l’associer à Dulcamara en 9 CH, à raison de 5 granules par jour)

-la douleur articulaire

-la douleur augmentée aux premiers mouvements

-la douleur diminuée aux mouvements continus

-l’œdème articulaire

-la raideur.

On peut aussi donner de l’apis mellifica, de l’arsenicum album, du bryonia alba, ou du luesinum, selon les symptômes.