Il s’agit d’une  cryothérapie utilisant le froid à très basse température sous haute pression, produite à partir de dioxyde de carbone médical. Ce froid est à -78°C sous un minimum de 50 bars de pression à la sortie de l’appareil. A ces paramètres s’ajoute une vibration des tissus, engendrée par l’effet sonique induit au niveau du cône d’éjection du gaz.

La neurocryostimulation utilise un pistolet, relié à une machine à froid qui propulse sur la peau des microcristaux de gaz carbonique à une température de -78°. Beaucoup de rhumatologues l’utilisent.

Au niveau de la peau se produit  une réaction associant le froid à très basse température (-78°C), une vitesse de refroidissement (de 32°C à 2°C en 30 secondes) provoquée par la pression du gaz (50 bars à 15°C) et une onde de choc de 400 Hz due à une vibration induite dans le cône d’éjection du jet de gaz.

Les neurorécepteurs contenus dans la peau, et qui sont responsables de l’adaptation de l’organisme aux modifications environnementales, réagissent à « l’agression » et à la puissance de la pulvérisation sur la peau. Ils transmettent un message d’adaptation rapide à l’hypothalamus qui, après décodage, transmet l’information à l’aire somesthésique du cortex.

La diminution, sous l’effet du froid, de la conduction de l’information au cortex entraîne une réduction immédiate de la douleur. Le traitement de la douleur d’origine inflammatoire est directement lié à la diminution de la production enzymatique et au drainage de l’œdème.

La réponse circulatoire, due à l’activation du réflexe vasomoteur est très importante, notamment au niveau de la vasodilatation profonde qui est fortement accélérée. Deux actions se produisent:

– Une action sur la circulation sanguine.

– Une action sur la circulation lymphatique.

Il existe aussi des « chambres froides » pour une cryothérapie du corps entier où l’on est exposé pendant 1 à 3 minutes à -110°. Ce froid très sec est supportable d’autant que le patient porte un masque afin de réchauffer l’air avant qu’il arrive dans les poumons. Le choc thermique entraîne une contraction des vaisseaux sanguins et ralentit la progression des messages nerveux y compris les messages de la douleur. D’où un effet antalgique, anti-inflammatoire et myorelaxant.

Principales indications de la neurocryostimulation: sciatiques, algodystrophie, torticolis, arthrose, arthrite, lumbago, tendinite, claquages, entorses…

Principales indications de la cryothérapie corps entier: rhumatismes inflammatoires, spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, psoriasis.

(Sources: antalvite.fr/senioractu.com)