La Miviludes, instance placée auprès du premier ministre, désigne arbitrairement, dans son dernier rapport, une quarantaine d’approches non conventionnelles comme susceptibles de conduire à des « dérives sectaires ». Beaucoup d’entre elles sont pourtant utilisées sans histoire par des milliers de Français.

Certes, dans la jungle des thérapies en tous genres proposées aujourd’hui sur internet et dans nos campagnes, les pratiques les plus loufoques et les plus dangereuses ont succédé au magnétiseur ou au rebouteux.

Nombreux sont les gens en détresse, les déçus de la médecine allopathique, les personnes saturées de médicaments qui cherchent une solution et rencontrent une oreille rassurante, une écoute mais aussi des méthodes parfois dangereuses.

Je ne prendrai pas parti et me contenterai donc de livrer ici la liste des médecines douces condamnées par le Gouvernement:

-Amaroli (traitement du cancer par ingestion de sa propre urine)
-Anthroposophique
-Ayurvédique
-Biomagnétisme
-La constellation systémique et familiale
-Décodage biologique
-Énergiologie
-Ennéagramme
-EMDR (eye movment desensitization and repossessing)
-Fasciathérapie
-Gemmothérapie
-Gestalt-thérapie
-Hamer (méthode) ou Médecine Nouvelle Germanique
-Iridologie
-Kinésiologie
-Libération des cuirasses (MLC)
-Médecine énergétique
-Naturopathie
-Ozonothérapie
-Psychobiologie
-Psychogénéalogie
-Programmation neurolinguistique
-Médecine quantique
-Reiki
-Résonance
-Respirianisme
-Simonton
-Sophrologie
-Tipi
-Vittoz
-Yunâni

La plupart des thérapeutes non conventionnels aident leurs patients à rechercher les causes de leurs affections et les invitent à faire évoluer leurs pratiques ou en adopter de nouvelles: arrêter de fumer ou de boire, manger plus naturel, manger moins, faire du yoga, méditer…

« 4 Français sur 10 ont recours aux médecines dites alternatives ou complémentaires, dont 60 % parmi les malades du cancer », écrit le président de la Miviludes, Georges Fenech, dans le rapport intitulé « Guide santé et dérives sectaires ».

Ces pratiques, certes, ne sont pas « validées scientifiquement ». En effet, elles font souvent appel à d’autres critères, d’autres références, auxquels est encore fermée la communauté scientifique, surtout en France. Mais aujourd’hui les patients veulent choisir leur mode thérapeutique. Et, malgré les coups de boutoir portés par les laboratoires pharmaceutiques dissimulés derrière le fer de lance du gouvernement, nul doute que les médecines douces continueront à faire du bien, dans le seul intérêt des personnes en souffrance !