Les verrues sont des petites excroissances rugueuses, bien délimitées, qui se forment dans l’épiderme, la couche externe de la peau. Elles peuvent atteindre jusqu’à un centimètre de diamètre et comportent souvent des sortes de petits points noirs visibles à l’œil nu. Elles résultent d’une infection causée par un virus de la famille des papillomavirus humains (VPH), et peuvent être contagieuses.

CONTAGION

Et oui, ça s’attrape ! La contagion peut se faire directement (peau à peau) ou indirectement (par des objets ayant été en contact avec la peau infectée). Les sols humides des piscines, des douches publiques, des plages et des centres d’activités sportives sont particulièrement propices à la transmission de la verrue plantaire.

Les verrues peuvent aussi se propager d’une partie à l’autre du corps, sur une même personne.

Pour éviter la contagion :

-Couvrir les verrues durant le traitement.

-Se laver les mains après avoir touché à la verrue ou aux petites peaux qui s’en dégagent.

-Éviter d’utiliser les serviettes et les gants de toilette d’une personne ayant une verrue.

-Ne pas réutiliser une lime ou une pierre ponce qui a servi à frotter une  verrue.

QUAND SE PREOCCUPER ?

– quand une verrue persiste, se multiplie ou réapparaît, malgré les traitements maison.
– pour une verrue douloureuse.
– pour des saignements.
– si il y a une apparence suspecte (dans certains cas, une verrue peut s’avérer maligne).
– quand on voit des signes d’infection, comme une rougeur autour de la verrue.
– s’il y a propagation à d’autres parties du corps.
– quand on ressent des maux de dos ou de jambes causés par une verrue plantaire douloureuse ( mauvais positionnement des pieds en marchant).
– si une gêne liée à l’emplacement de la verrue devient trop importante.

FACTEURS DE RISQUE

Le stress et la fatigue prolongés rendent l’organisme plus vulnérable aux infections. On a remarqué que les verrues sont plus fréquentes pendant et après des périodes d’épuisement.

Pour les verrues plantaires, le fait de marcher pieds nus dans des lieux publics (piscines, vestiaires, douches publiques, plages, centres sportifs, etc.) accroit le risque.

ASPECTS PSYCHOLOGIQUES

La raison des succès et des échecs est le plus souvent d’ordre psychologique mais ces affections cutanées ont également des aspects physiologiques.

Les verrues apparaissent souvent après un choc physique ou émotionnel ou sur des terrains prédisposés : sujets nerveux, hyper-émotifs, introvertis, angoissés.

La présence de verrues peut, elle, peut faire surgir un sentiment d’infériorité, une fixation sur l’impression d’être un peu « sale », ou peu plaisant. Il se produit dès lors un cercle vicieux: plus la personne se sent gênée par les verrues, plus ces verrues prennent de l’extension, ce qui accroît encore le trouble psychologique.

On a impliqué des causes endocriniennes mais celles-ci peuvent être la conséquence des troubles psychologiques engendrés par l’apparition des verrues. Certains guérisseurs, bien au courant de l’aspect psychologique du trouble, ne manquent pas de conseiller une pommade ou un médicament anodin qui jouera le rôle de placebo.

A noter:  la simple prise de chlorure de magnésium (5 ou 10g par jour à diluer dans l’eau de boisson) a pu souvent, à elle seule, donner des résultats en une ou deux semaines.

L’aromathérapie

On peut appliquer la recette suivante (D. Baudoux):
– mélanger une goutte d’huile essentielle (HE) de cannelle de Chine, une goutte d’HE de sarriette des montagnes, une goutte d’essence de zeste de mandarine et deux gouttes d’essence de zeste de citron;
– mettre une goutte du mélange sur la verrue, matin et soir, durant huit semaines ou jusqu’à la disparition de la verrue.

L’homéopathie.

La médecine homéopathique comporte une bonne part de bons résultats par exemple avec Causticum, Antimonium crudum, Dulcamara, Calcarea carbonica, Thuya, Lycopodium, Sepia, Staphysagria, etc.

La médecine traditionnelle chinoise.

La Médecine traditionnelle chinoise considère que les facteurs psychologiques ont une influence importante sur l’apparition des verrues.

L’aspect viral est représenté par l’attaque de la Chaleur externe au niveau de la peau. L’aspect psychologique est lié au feu du Foie (souvent perturbé par les contrariétés ou par la colère) et qui assèche le Sang, de sorte qu’il se crée des nodosités sèches sur la peau.

Si la maladie devient chronique avec des récidives fréquentes et surtout produit de nombreuses lésions cutanées affectant de grandes surfaces du corps, un traitement interne s’impose.

La phytothérapie

Depuis toujours, on utilise diverses plantes aux propriétés corrosives: les parties aériennes de la chélidoine (Chelidonium majus), l’écorce du bouleau (Betula sp.) et du saule (Salix sp.), les rhizomes de la sanguinaire (Sanguinaria canadensis) et l’huile essentielle de cèdre (Thuya occidentalis).

Je conseille le plus souvent la Teinture Mère de Thuya Occidentalis ou de Chelidonium majus: tremper un coton tige, le passer sur la verrrue en enfonçant légèrement et en tournant pour bien faire pénétrer la plante. matin et soir jusqu’à ce que la verrue sèche et tombe ou disparaisse.