25/% de la population a une verrue au moins une fois dans sa vie. La verrue est une petite excroissance cutanée, provoquée par un virus, le VPH ou virus du papillome humain. La plupart des verrues sont inoffensives et partent toutes seules. Mais qu’elles soient invalidantes (comme les verrues plantaires) ou peu génantes, toutes les verrues sont très contagieuses.

On distingue 6 types différents :

les verrues vulgaires, plutôt bosselées, apparaissent le plus souvent sur les mains et les doigts (en particulier des enfants)

-les verrues planes, petites, lisses, forment des grappes sur le visage, les jambes ou le dos des mains

-les verrues plantaires sont celles qui apparaissent sur la plante du pied

-les verrues filiformes font saillie autour des yeux, du visage et du cou

-les verrues péri-unguéales et sous-unguéales, elles se situent sur le pourtour ou sous les ongles (courantes chez les personnes qui se rongent les ongles)

-les verrues génitales (condylomes acuminés), elles ciblent les organes génitaux.

Détaillons 3 types cliniques :

  • Les verrues planes, siégeant sur la face des sujets jeunes (front, joue, menton) sont souvent associées avec des verrues banales au niveau des mains.
  • Les verrues vulgaires, petites élevures cornées siégeant sur les mains, les doigts et la face présentent une surface rugueuse, irrégulière. Quand il y en a plusieurs, elles forment une masse d’aspect bourgeonnant et sont groupées autour d’un élément primitif plus important, la « verrue mère ». A la plante des pieds, elles peuvent siéger au niveau des points d’appui où  elles ressemblent à un cor. Elles sont contagieuses et auto-inoculables  par grattage ou écorchure près de la verrue mère.
  • Les verrues séniles sont des plaques arrondies légèrement saillantes recouvertes d’un enduit grisâtre ou jaunâtre sous lequel existe une surface mamelonnée irrégulière. Elles siègent surtout au niveau du visage, des mains et du dos. Elles sont susceptibles de transformation épithèliomateuse et c’est pourquoi il faut éviter les grattages et irritations locales.

Les aspects psychologiques des verrues

Les verrues apparaissent très souvent après un choc physique ou émotionnel ou sur des terrains prédisposés, nerveux, hyper-émotifs, souvent intériorisés, introvertis.

La présence de verrues peut aussi conduire à un sentiment d’infériorité (surtout quand elles sont sur le visage), à une fixation sur l’impression d’être laid. Et plus la personne se sent défavorisée par les verrues, plus ces verrues prennent de l’extension, ce qui accroît encore le trouble psychologique.

On a impliqué des causes endocriniennes mais celles-ci peuvent être la conséquence des troubles psychologiques engendrés par l’apparition des verrues.

Certains médecins ou guérisseurs, bien au courant de l’aspect psychologique du trouble ne manquent pas de conseiller une pommade ou un médicament anodin qui jouera le rôle de placebo.

Des améliorations ont pu être obtenues par un régime de désintoxication, par un régime riche en fruits, par un régime d’eau citronnée, etc…

La simple prise de chlorure de magnésium (5 ou 10g par jour à diluer dans l’eau de boisson) a pu souvent, à elle seule, donner des résultats extrêmement intéressants en une ou deux semaines.

Les symptômes

Une verrue se signale par le fait qu’elle provoque une excroissance au niveau de la peau. Les verrues plantaires et les condylomes génitaux déclenchent des symptômes plus particuliers et constituent des types de verrues plus préoccupants :

-les verrues plantaires ressemblent parfois à des callosités. D’un aspect plat, elles poussent en profondeur sous l’épiderme et elles peuvent causer de la douleur quand on marche. Elles sont légèrement jaunes ou brunes, parsemées parfois de nodules gris foncé minuscules;

-les verrues génitales sont souvent petites et plates. Elles peuvent être roses, blanches ou grises. Elles forment des excroissances rappelant la texture du chou-fleur quand elles se groupent entre elles. Ces verrues peuvent croître sur les organes génitaux y compris l’anus, le vagin, l’urètre et le col utérin.

Que faire ?

À l’exception des condylomes génitaux ou des verrues plantaires, un grand nombre de verrues disparaîtront d’elles-mêmes, sans aucun traitement.

-en homéopathie : il est conseillé de prendre 3 granules 3 fois par jour entre les repas de Thuya 9ch, Nitricum acidum 7ch et Antimonium crudum 7ch, les uns après les autres. Pour une verrue plantaire isolée, prendre 3 granules de Calcarea carbonica 9 ch matin et soir.

-localement,  on peut appliquer de la teinture mère de Thuya occidentalis ou de Grande chélidoine avec un coton tige deux fois par jour après la douche.

-huiles essentielles : chez l’adulte, on utilise l’huile essentielle de Lemon grass à raison d’une goutte sur la verrue tous les jours en essayant de ne pas en mettre sur la peau saine pour éviter les brûlures. On peut aussi utiliser l’huile essentielle de Sarriette vivace à la même posologie.

(Sources : sports-sante.com/ sante.canoe.ca/ sos-verrue.com)