L’insomnie n’est pas une maladie mais un symptôme. Il y a toujours derrière une cause plus profonde. Il y a différents types d’insomnie :

– Difficultés à s’endormir.

– Réveil fréquent pendant la nuit.

– Réveil trop tôt et difficultés à se rendormir.

– Fatigue au moment de se réveiller.

L’insomnie peut se manifester pendant quelques jours, pendant quelques semaines ou pendant une période plus longue et devenir chronique. Plusieurs facteurs peuvent provoquer l’insomnie. Malheureusement, l’insomnie peut parfois avoir des conséquences plus graves.

Combien d’heures faut-il dormir ?

Le besoin de sommeil des personnes varie mais généralement un adulte a besoin de 7 à 8 heures de sommeil. Des recherches ont démontré que la qualité du sommeil est aussi importante que la quantité du sommeil.

Ce sont surtout les personnes qui ne peuvent dormir que quelques heures pour différentes raisons qui doivent faire attention à la qualité de leur sommeil.

Un manque de sommeil peut être rattrapé jusqu’à un certain degré. Un mauvais repos nocturne crée une sorte de dette de sommeil qui peut se rattraper la nuit suivante.

Si une personne ne trouve pas le sommeil pendant toute une nuit, elle ne dormira pas le double des heures normales la nuit suivante mais plutôt 2 ou 3 heures de plus.

Les différentes sortes d’insomnie

L’insomnie aiguë, appelée également insomnie transitoire, la plus fréquente, se caractérise par des difficultés d’endormissement liées à des causes objectives : émotion, décalage horaire, brève maladie, intervention chirurgicale, apparition de douleurs, stress, souci professionnel, contrariété…

L’insomnie extrinsèque, appelée également insomnie transitoire de situation, est due à une modification de l’environnement habituel du sujet. L’exemple le plus fréquent  est celui d’une nuit à l’hôtel ou à l’hôpital.

Ce type d’insomnie se caractérise par des troubles d’adaptation et de mise en marche du sommeil. Il se caractérise le plus souvent par un temps d’endormissement beaucoup plus long que d’habitude (en général, une demi-heure à une heure au lieu de 10 minutes). Il est émaillé de réveils fréquents et se termine par un réveil matinal précoce.

Pour venir à bout de ce genre d’insomnie, il suffit parfois de faire plus d’exercice physique, de changer la disposition du lit, ou de pratiquer un exercice relaxant (yoga, Qi Gong…)

En revanche, l’exercice physique juste avant l’endormissement, la prise de nourriture ou une douche trop chaude précédant immédiatement le coucher sont déconseillés.

-L’insomnie chronique, appelée également insomnie à longue échéance (ou insomnie récurrente), peut durer plusieurs mois, voire des années. Elle consiste en des réveils nocturnes très fréquents, survenant généralement au cours de la deuxième moitié de la nuit. Certaines affections psychiatriques graves telles que la mélancolie, la dépression sévère ou la confusion mentale sont susceptibles d’engendrer des insomnies chroniques.

L’insomnie psychophysiologique se caractérise par le fait d’être persuadé de ne pas pouvoir dormir la nuit quoi qu’il advienne. Les individus atteints d’insomnie psychophysiologique, malgré leurs efforts pour dormir, sont non seulement éveillés mais également énervés. Ils sont particulièrement sensibles aux excitants (tabac, alcool, café) qu’ils doivent abandonner s’ils veulent dormir. Le meilleur traitement est une thérapie à base de relaxation.

Les insomnies liées à la prise d’alcool, de café et de nicotine se caractérisent par une difficulté à l’endormissement et des réveils fréquents. L’alcool, même s’il a tendance à accroître la somnolence et à réduire le délai d’endormissement, perturbe la qualité du sommeil. Il expose aussi à des perturbations de fonctionnement de l’appareil pulmonaire pouvant avoir des répercussions sur la respiration (arrêt respiratoire entre autres), notamment chez les individus présentant des apnées du sommeil .

Quelles sont les conséquences d’un éveil fréquent?

Comme on a déjà dit, notre sommeil est une succession de plusieurs stades de sommeil dont chaque stade a sa propre fonction. Le sommeil profond et le sommeil paradoxal, qui fait suite au sommeil lent sont les stades les plus importants.

Les effets les plus négatifs se présenteront par conséquent lorsqu’on se réveille pendant ces stades. Un sommeil tranquille est important pendant les premières heures du sommeil, lors du sommeil profond. C’est là que notre corps se rétablit des efforts que nous avons fait pendant la journée. Ces stades de sommeil profond peuvent également être interrompus sans que nous nous réveillions complètement. Des petites interruptions pendant le sommeil peuvent enlever une personne temporairement du sommeil profond vers un niveau de sommeil plus léger ce qui influence fortement la qualité du sommeil et donne une petite forme lendemain car on n’a pas récupéré.

À chaque période de sommeil lent succède un épisode d’environ 20 minutes, appelé sommeil paradoxal car il allie une activité cérébrale proche de celle de la veille à une abolition du tonus musculaire. Une interruption du sommeil paradoxal a des conséquences psychiques. Tout le monde rêve – même si aucun souvenir n’en subsiste –, presque toujours au cours du sommeil paradoxal, beaucoup plus rarement pendant le sommeil lent. Une période de sommeil paradoxal peut être occupée par un seul rêve mais, le plus souvent, elle comporte des rêves nombreux.

L’insomnie se traduit pendant la journée par des maux de tête, une irritabilité, une diminution de la vigilance ou des performances ainsi que par une somnolence. On évalue sa gravité en fonction de son retentissement sur la qualité de vie pendant la journée.