Mal de dos, mal du siècle. la plupart de nos problèmes de dos viennent de tensions musculaires dues à un mauvais fonctionnement de nos articulations. Et nos articulations souffrent parce qu’elles sont mal positionnées. Nous nous tenons mal et nous avons mal. Une bonne posture est le secret d’une absence de douleurs.

Il arrive aussi que nous nous faisions mal à force de répéter les mêmes gestes, cause qui se retrouve souvent dans les pathologies de l’épaule. Il est fréquent également de se bloquer quand on fait un mauvais mouvement. Ou quand on est victime d’un courant d’air (torticolis), ou encore pour des raisons psychologiques: on en a plein le dos, et c’est le lumbago.

Mais nous ignorons que nos dents peuvent être en prise directe avec nos vertèbres. L’équilibre des mandibules et de l’engrènement dentaire déterminent la bonne ou mauvaise santé de notre dos. Mais qui va croire que sa lombalgie vient d’une mauvaise occlusion ou que ses migraines sont dues à …sa langue ?

Une mauvaise occlusion

Une mauvaise occlusion est une mauvaise concordance des dents entre elles. Elle peut apparaître déjà chez le jeune enfant, par la succion du pouce ou de la tétine. En agissant sur la position des dents, l’orthodontiste essaiera de recréer une bonne concordance entre les dents, selon des règles définies par la physiologie et l’architecture crânio-faciale.

Un mauvais engrènement dentaire, quelqu’en soit la cause, va modifier la position de la mandibule, et perturber la mécanique des articulations temporo-mandibulaires. L’occlusion dentaire est l’étude de l’engrènement des dents.

Les dents maxillaires recouvrent les dents mandibulaires. Les prémolaires et les molaires présentent des reliefs qui s’emboîtent les uns dans les autres à la manière d’un engrenage. L’implantation des dents n’est pas verticale. Il existe une orientation externe (vestibulaire) des dents postérieures maxillaires et une orientation interne (palatine ou linguale) des dents mandibulaires. Il arrive que l’occlusion soit modifiée à l’occasion de traitements dentaires : caries (présence d’un amalgame sur une dent cariée) pose de  prothèses fixes ou mobiles (couronne ou bridges, sans parler des dentiers, engendrent des déséquilibres), extractions.

La langue

La langue occupe une place importante dans l’équilibre des articulations temporo-mandibulaires. Elle intervient dans la déglutition salivaire (1200 à 1800 fois par jour), qui joue un rôle important sur la croissance des os formant la cavité buccale et sur le placement des dents. Selon que la déglutition salivaire sera normale ou dyspraxique (la dyspraxie est un trouble dans la coordination des mouvements), l’influence de la langue sur cet ensemble sera bénéfique ou iatrogène.

Les extractions dentaires

Elles perturbent l’occlusion si la dent extraite n’est pas remplacée. Le vide laissée par la dent absente provoque, au bout d’un certain temps,  un glissement des dents entre elles. Ce qui modifiera la position de la mâchoire lorsque les dents sont serrées.

De plus, quand il manque une (ou plusieurs) dent, la personne peut commencer à présenter des acouphènes.

Lorsque la mandibule, à cause de la langue ou des dents, se déséquilibre, il apparaîtra systématiquement des troubles de la posture, qui seront à la source de pathologies diverses, selon les individus. De même, la posture agissant sur la mandibule pourra créer des modifications de la mécanique mandibulaire et provoquer des douleurs au niveau des articulations temporo-mandibulaires.

La dysfonction crânio-mandibulaire se manifeste, à l’articulation temporo-mandibulaire, par des claquements, qui se produisent à l’ouverture de la bouche. Le claquement est dû à la luxation du disque qui se trouve dans l’articulation.

Les pathologies causées par les dents

Le symptômes suivants peuvent être en rapport direct avec un déséquilibre de la mandibule:

– douleurs  d’une ou des deux articulations temporo-mandibulaires,

– limitation de l’ouverture buccale,

– douleurs du conduit auditif externe,

– bourdonnements d’oreilles,

– névralgies faciales,

– sinusites,

– brûlures de la langue,

– atteintes des gencives,

– migraines,

– vertiges,

– cervicalgies et dorsalgies,

– périarthrites de l’épaule,

– lombalgies et sciatiques.

L’asymétrie du tonus musculaire des muscles manducateurs (ceux qui mâchent),  se transmet aux autres muscles :

– sus et sous hyoïdiens,

– muscles de la région cervicale.

Il y a alors une modification de la position du rachis cervical, de la ceinture scapulaire (épaules et surtout omoplates) et de la ceinture pelvienne (bassin).

(Sources: .seret-medecine.org/ vulgaris-medical.com/ holodent.com)