La mémoire humaine n’est pas un processus unitaire. Au niveau psychologique, les recherches suggèrent que différents types de mémoire sont à l’œuvre chez l’être humain. Il semble d’ailleurs de plus en plus probable que ces systèmes mettent en jeu différentes parties du cerveau.

Un premier critère, celui de la durée du souvenir, permet de distinguer au moins trois types de mémoire : la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

La mémoire sensorielle

Elle conserve fidèlement mais très brièvement l’information apportée par les sens. Sa durée est si courte (de l’ordre de quelques centaines de millisecondes à une ou deux secondes) qu’elle est souvent considérée comme faisant partie du processus de perception. Elle n’en constitue pas moins un passage obligé pour le stockage dans la mémoire à court terme

L’être humain dispose de cinq mémoires sensorielles (auditive, gustative, visuelle…). Selon la sensibilité, les centres d’intérêt et le sexe des individus,  elles sont plus ou moins développées. Par exemple, la mémoire visuelle est importante chez les femmes, qui sont plus dans le détail que les hommes.

La concentration et l’organisation sont aussi très importantes, ainsi que la classification et l’imagination.

Pour améliorer sa mémoire visuelle

La lecture rapide ou lecture en diagonale vise à concentrer l’attention sur quelques mots clé, permettant de s’imprégner efficacement d’un texte. On va aussi du général au particulier : sommaires, tables des matières qui permettent d’avoir une vue d’ensemble.

Pour améliorer sa mémoire auditive

Il ne faut pas chercher à tout retenir mais il faut établir une hiérarchie de l’importance en fonction des centres d’intérêt, de l’utilité et de l’actualité des données. L’effort de mémorisation doit être immédiat. Nous disposons en effet d’une mémoire ultra-courte, appelée « empan« , qui s’efface toutes les vingt secondes.

Pour que cette mémoire immédiate retienne l’information à plus long terme, la mémorisation doit se faire dans les secondes qui suivent la réception de l’information.

Le rôle de l’alimentation

Il est important de choisir des aliments riches en calcium et phosphore, en magnésium (pain complet, légumes verts, chocolat) et en vitamines B (germe de blé, levure de bière, yaourts…).

Pour favoriser l’oxygénation qui augmente de 10 à 20 % pendant l’activité cérébrale, il convient d’aérer son bureau et de prendre l’air.

Privilégier une alimentation équilibrée et structurée évite les « coups de pompe » et il faut donc consommer des Vitamines B12 (crustacés, foie, poisson).

Il faut aussi penser à s’hydrater régulièrement, à manger des fruits et légumes antioxydants et à consommer des lipides polyinsaturés (huile de colza et poissons).

L’alcool en petite quantité (en petite quantité !) diminuerait les risques d’Alzheimer. En revanche la nicotine bloque l’activité des récepteurs cérébraux, le thé et le café nuisent à la concentration, pédale douce de ce côté-là.

Maintenir une activité

Il faut rester intellectuellement actif et pratiquer des jeux de réflexion et de logique (Scrabble, dames, échecs, mots croisés…). On peut stimuler sa mémoire en apprenant par cœur des numéros de téléphone, des itinéraires, des chansons… Un sommeil réparateur aidera à fixer les informations de la journée. Enfin le sport ou une activité physique régulière (marche, vélo, natation…) semble avoir des effets bénéfiques sur la mémoire.