Non, nous n’irons pas tous au paradis, et non, nous n’en sommes pas revenus forcément, comme le pensent des milliers de patients « ressuscités » après une mort clinique.

En analysant l’activité cérébrale de rats en train de mourir, des chercheurs américains se sont aperçus que l’activité cérébrale s’intensifiait de façon extraordinaire dans les trente secondes après l’arrêt du coeur.

Pendant cette courte période, l’électro-encéphalogramme a enregistré un nombre particulièrement élevé d’interactions neuronales, associées notamment aux zones de la conscience et de la vision. Si les chercheurs n’ont pour l’instant aucun moyen de rapprocher de façon incontestable ces observations sur des rats à la mort imminente humaine, ils y voient une piste intéressante pour expliquer la force et la clarté des « visions » humaines.

« Des centaines de milliers de personnes rapportent ces expériences. Si elles viennent du cerveau, cela doit forcément laisser une trace », explique au Washington Post la neurologue Jimo Borjigin.

L’étrangeté des visions pourrait s’expliquer par une communication devenue anarchique entre les différentes parties du cerveau. « Le cerveau mélange tout, générant cette expérience unifiée et homogène.« 

(Source: lemonde.fr)