L’intensité des sons est exprimée sur une échelle qui va de 0 à 120 décibels (dB). La limite de nocivité se situe à 85-90 dB. Au-delà de ce seuil, le niveau sonore provoque des lésions plus ou moins importantes du système auditif.

Environ 10 % des jeunes de moins de 25 ans présentent ainsi une perte auditive pathologique. Les expositions sonores représentent une des causes majeures de déficit auditif chez les jeunes de moins de 25 ans.

L’exposition à un bruit intense, si elle est prolongée ou répétée, peut provoquer des lésions graves du système auditif qui peuvent être irréversibles. Notre capacité à comprendre ce que les autres nous disent est liée à l’état de nos cellules ciliées et ce sont elles qui sont endommagés par une exposition trop importante au bruit. Les cellules ciliées endommagées ne sont pas remplacées,  leur perte est irréversible et responsable de troubles définitifs de l’audition.

L’oreille peut être abîmée bien avant que l’on ne ressente une quelconque douleur. Le seuil de danger pour l’oreille se situe à 85 décibels (dB) alors que le seuil de douleur lui se situe à 120 dB.

Lors d’un concert, près des enceintes le niveau dépasse souvent 105 dB. Des bourdonnements et des sifflements, ou « acouphènes« ,  peuvent alors apparaître. Ils signent en quelque sorte le traumatisme subi par le  système auditif. Dans la plupart des cas, un « temps de récupération » de 12 à 24 heures, au calme, sera nécessaire pour diminuer l’intensité de ces troubles. Mais le traumatisme que  subi ne sera pas réparé pour autant.

(Sources: www.inpes.sante.fr/destinationsante.com)