Le ciel est gris souris, noir dans les coins, barré de lignes couleur soufre incandescent, l’atmosphère est magnétique, le temps orageux, le baromètre très bas, il y a de l’électricité dans l’air. Ca vibre, ça vibre, un peu comme l’air au-dessus du bitume par forte chaleur.

C’est le moment où les querelles familiales éclatent, comme l’agressivité chez les automobilistes et les piétons. C’est aussi le moment où le malade chronique « météorosensible » voit s’amplifier les symptômes douloureux de la maladie dont il souffre…

Le temps exerce une influence sur la santé et le comportement humains. Chacun en est plus ou moins conscient, et rares sont les chanceux dont l’organisme supporte sans désagrément les variations barométriques journalières ou saisonnières, le vent, l’humidité, la chaleur, le froid, l’ionisation positive ou la pollution atmosphérique dans les villes.

Chez le nourrisson, l’état atmosphérique provoque diarrhée, agitation, convulsions, fièvre, quelques heures avant l’orage.

Quant aux adultes, même les moins nerveux ont parfois éprouvé, avant que l’orage n’éclate, angoisse, malaise, oppression,  les « nerfs en pelote », toutes réactions qui cèdent quand surviennent les premiers coups de tonnerre et les premières gouttes de pluie.

Aujourd’hui, on  sait de façon certaine que le fonctionnement organique des humains subit des modifications au gré des perturbations atmosphériques, notamment au niveau des fonctions glandulaires, neurologiques, circulatoires, sécrétoires et psychiques.

On sait également que les bactéries et les champignons pathogènes sont sensibles aux variations atmosphériques et saisonnières, et que la virulence de ces micro-organismes évolue selon les caprices du temps.

Il existe des périodes où certaines maladies se déclenchent en plus grand nombre: ainsi l’infarctus du myocarde s’observe en toute saison, mais il est plus fréquent pendant les périodes de temps instable. La laryngite est plus répandue lorsque l’air est très sec (30 à 40%) ou très humide (80 à 100%).

Les dermatoses (acné, impétigo, mycose, etc.) se développent principalement en période chaude et humide. Il en va de même pour la diarrhée aiguë, plus fréquente en été ou par temps chaud, lourd, orageux.

Quant à  la dépression, on constate une phase dépressive plus profonde chez les malades en automne, au début de l’hiver et chaque fois que le baromètre indique une forte baisse de pression atmosphérique.

A noter: les effets de la pleine lune ou des orages magnétiques solaires sont des faits scientifiquement observables.