La paralysie faciale « a frigore », ou « paralysie de Bell » pour les Anglo-saxons, est la plus fréquente des paralysies faciales périphériques. Elle est caractérisée par une paralysie de l’ensemble des muscles du visage, typiquement unilatérale, isolée et de survenue brutale. C’est le résultat d’un déficit complet ou partiel du nerf central.

C’est une affection fréquente: les hommes et les femmes de tout âge peuvent en être victimes, mais les statistiques semblent indiquer que le risque est plus élevé pour les personnes dans la quarantaine. Le risque annuel global d’être frappé d’une paralysie de Bell est de 1 sur 5 000, soit 1,7 % au cours d’une durée de vie moyenne.

Certaines personnes peuvent être victimes d’une paralysie de Bell plus d’une fois au cours de leur existence.

Les causes

La cause de la paralysie faciale est discutée mais probablement d’origine virale. Elle semble être secondaire à une inflammation du nerf facial. Le traitement classique consiste en une corticothérapie générale per os (par voie orale) précoce, intense et de courte durée.

L’hypothèse virale repose sur une fréquence plus grande d’infections à un virus (Herpes simplex), ce dernier étant parfois retrouvé dans le nerf lui-même.

La plupart des chercheurs pensent qu’elle est probablement provoquée par une infection virale qui cause une enflure et une inflammation du nerf facial, ce qui explique le rôle positif des corticoïdes.

Une fracture de l’os du rocher, entrainant une lésion du nerf, peut parfois causer une paralysie faciale. Elle peut aussi être due à la compression du nerf par certains types de tumeurs.

Les otites, le zona ainsi que le diabète sont aussi des causes probables de la paralysie faciale.

Les symptômes

Elle se déclare le plus souvent par une douleur persistante derrière une oreille ou une raideur prolongée de la nuque. Selon les personnes, l’aggravation de ce type de paralysie faciale peut se produire en quelques jours ou quelques heures. La paralysie se manifeste alors par le relâchement unilatéral des muscles du visage.

Des troubles de la parole peuvent se manifester lors de  la paralysie de Bell, mais il s’agit d’un phénomène purement musculaire qui n’est pas provoqué par un saignement ou un caillot sanguin dans le cerveau (donc rien à voir avec un AVC).

Le principal symptôme consiste en une faiblesse et une paralysie d’un côté du visage. La victime peut devenir incapable de faire les mouvements habituels du visage. De plus, ordinairement, un œil devient impossible à fermer. Parmi les autres symptômes éventuels figurent notamment :

-une absence de larmoiement dans un œil

-une altération du goût

-une douleur au visage et dans ou derrière l’oreille parfois

-un engourdissement ou une sensation de lourdeur au visage

-une sensibilité au bruit du côté affecté.

Les suites

Une paralysie faciale permanente légère est la complication la plus grave observée dans la paralysie de Bell. Elle ne survient que dans une minorité de cas. Dans environ 80 % des cas, la guérison est totale en quelques semaines ou quelques mois. Dans certains cas, l’amélioration est nette mais plus lente.

Les personnes qui ne récupèrent pas complètement (ce qui arrive surtout après 60 ans) peuvent continuer à subir un ou plusieurs des symptômes suivants :

une ouverture de l’oeil anormale

-un léger écoulement de bave au coin de la bouche paralysée

-une hyperacousie (les sons sont particulièrement forts)

-une gêne à la mastication des aliments

-une sécheresse oculaire

-un sourire asymétrique

-des troubles du goût

-parfois des troubles de la parole.

Les traitements

En homéopathie, la prise d’une granule d’Aconitum Napellus 9 CH tous les quarts d’heure est efficace. Quand la paralysie est installée, il faut prendre prendre trois granules de Causticum 5 CH trois fois par jour jusqu’à une guérison complète.

En Médecine Chinoise, La paralysie faciale périphérique ou paralysie faciale à frigore est due à une “attaque externe de vent froid qui obstrue les méridiens et vaisseaux collatéraux”. L’auriculothérapie sera vraiment efficace dans les 6 premiers mois.

Chez un malade douloureux, le palper le pavillon de l’oreille permet de préciser des points douloureux. L’efficacité du traitement est liée à la précision de ce diagnostic. Les diverses stimulations effectuées sur l’oreille font que, de manière inconsciente, le cerveau de la personne examinée analyse cette information.

Une sensation de fatigue ou d’aggravation des symptômes peut se produire pendant 24 à 48 h.

(Sources: santecheznous.com/wikipedia.org)