Les microbes sont des organismes vivants microscopiques, de cent à dix mille fois plus petits qu’un grain de sable, donc, évidemment, invisibles à l’oeil nu. Ils sont présents partout, ,dans l’air, dans le sol et dans l’eau, mais aussi dans les aliments et sur les êtres vivants, sur notre peau par exemple où on en dénombre prés de 50 millions sur 6,5 cm2 de peau…

Les bactéries, organismes vivants unicellulaires, sont aussi partout: dans le sol, dans l’air, dans l’eau. Elle peuvent survivre à des conditions de vie extrêmes, et peuvent même vivre dans des déchets radioactifs ! Les humains et les animaux sont  colonisés par les bactéries que l’on retrouve sur la peau et dans l’intestin.

Les mains nous servent à interagir avec un environnement peuplé de micro-organismes (bactéries, virus, champignons, moisissures…). Une fois contaminées par ces microbes, les mains les transportent et les disséminent.

D’où le risque de transmission de germes responsables de maladies infectieuses (telles que la grippe, les gastro-entérites aiguës, les germes responsables d’intoxication alimentaire).

De nombreux objets de la vie courante véhiculent des bactéries et virus variés. Téléphones portables, claviers et souris d’ordinateur, manettes de jeux vidéo, poignées de portes sont de véritables « nids à microbes« . Petit mémo.

Nos téléphones

C’est beurk ! 92% des mobiles sont couverts de microbes (dont 16% de bactéries fécales). On les tripote sans arrêt et on ne les nettoie jamais. un téléphone portable comporterait cinq cent fois plus de bactéries qu’une cuvette de toilettes. Les salmonelles, streptocoques, staphylocoques dorés y proliférent.

Les caddies des Grandes Surfaces

Les résultats préliminaires d’une étude américaine menée récemment par les chercheurs de l’université d’Arizona sont sans appel : sur 72 % des 85 poignées de chariots examinées dans quatre États, on retrouve des marqueurs de bactéries fécales.

Les chercheurs se sont intéressés aux prélèvements de 36 de ces chariots et ont découvert qu’un sur deux contenait la bactérie Escherichia coli, dont certaines souches sont très pathogènes. Selon Charles Gerba, professeur de microbiologie qui dirige l’étude, c’est plus que ce que l’on pourrait trouver dans les toilettes d’un supermarché.

Les cacahuètes à disposition sur les bars

On le sait pourtant ! Le problème est que les cacahuètes peuvent ne pas avoir été changées depuis longtemps. Selon une étude réalisée en 1997,  des traces de 14 urines différentes avaient été retrouvées dans une assiette de cacahuètes en libre-service dans une brasserie. Bon appétit !

L’argent

Les pièces de monnaie et les billets de banque sont considérés comme les objets publics les plus sales de notre vie quotidienne. Les pièces contiendraient plus de 26 000 bactéries alors que les billets en contiendraient plus de 11 000. Un vrai nid à bactéries qui pourrait faciliter la transmission de nombreuses maladies.

Les sacs à main

Une étude menée par « Initial Washroom Hygiene« , au Royaume-Uni démontre qu’un sac à main sur cinq représenterait un risque pour la santé humaine. Téléphone portable, rouge à lèvres, portefeuille, carte de transport… Parmi les objets se trouvant dans un sac à main, certains seraient d’ailleurs plus porteurs de germes que d’autres: la palme d’or revient aux crèmes pour les mains qui sont manipulées et parfois mal refermées.

Le clavier de l’ordi

Avec ces multiples recoins, le clavier est très apprécié des saletés en tout genre mais aussi des bactéries. Alors que vous passez vos journées à taper sur un clavier d’ordinateur, cet objet anodin peut être 5 fois plus sale qu’une lunette de toilettes. Des scientifiques américains avancent qu’un clavier et une souris d’ordi peuvent donner la gastro. C’est pourquoi il est conseillé de se laver les mains aussi souvent que possible sur notre lieu de travail, principalement.

Le frigo

Le tiroir à légumes pourrait contenir à lui seul jusqu’à 750 fois la concentration de bactéries considérée comme sûre. Ce sont les différences de températures qui favorisent ensuite la prolifération des bactéries (à l’ouverture et à la fermeture de la porte) et qui expliquent la transformation des germes en agents pathogènes. Il n’est pas prudent de laisser un yaourt entamé, une bouteille de lait ouverte… sans les couvrir, ce qui favorise le dépôt de germes.

La planche à découper

Un lavage superficiel de cet ustensile qui accueille régulièrement de la viande crue la transforme en véritable nid à bactérie E. coli et à  salmonelles (notamment dans les rayures provoquées par de multiples utilisations). Il est essentiel de la laver et la sécher après chaque utilisation. Si elle est en bois, il faut la raboter régulièrement afin d’éliminer les rayures superficielles et de diminuer la profondeur des autres. Afin d’éliminer un maximum de germes, mieux vaut la plonger plusieurs minutes dans de l’eau bouillante.

La brosse à dents

Paradis des germes lorsqu’elle est mal rincée, la brosse à dents accueille volontiers streptocoques, herpès, staphylocoques et virus influenza. C’est pourquoi il faut rincer soigneusement votre brosse à dents après chaque utilisation et la changer touts les mois. La mettre au lave-vaisselle permet d’éliminer la quasi totalité des microbes…

Le paillasson

Et oui, on s’essuie les pieds, souvent dans l’entrée de la maison…Selon certaines études, 96% des paillassons contiendraient des traces de bactéries fécales transmises par les semelles de chaussures. Une bonne raison de le laisser à l’extérieur de notre habitation et surtout de bien l’utiliser avant de rentrer chez nous.

(Sources: Version Fémina/ baccide.fr/ lepoint.fr/lemauricien.com)