Le manque d’intensité lumineuse pourrait expliquer 1/3 des cas de trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDHA) chez l’enfant et jusqu’à 57 % chez l’adulte.

C’est ce que viennent de découvrir des chercheurs de l’université de Utrecht University, du Research Institute Brainclinics, de la Leiden University, et de l’Ohio State University. Les scientifiques ont comparé la carte de prévalence du TDHA (chez les enfants) et celle de l’intensité solaire mesurée sur le territoire des États-Unis.

« Nous avions un modèle théorique, selon lequel les patients hyperactifs qui souffrent pour beaucoup de difficultés d’endormissement, étaient influencés par le rythme circadien (correspondant à un cycle de 24 heures), explique Martijn Arns chercheur au Research Institute Brainclinics. Nous avons eu alors l’idée de comparer les deux cartes de 2003 et 2007 et nous avons constaté une parfaite correspondance. »

Le TDAH serait donc plus précisément lié à des troubles du sommeil générant des difficultés de vigilance et de concentration diurnes, liés eux-mêmes à un manque de lumière naturelle.

Autres responsables également les tablettes, les ordinateurs et les smartphones qui diffusent une lumière bleue. Cette dernière est reconnue pour perturber les rythmes circadiens. S’exposer, dans la journée, à la lumière du soleil serait un bon traitement pour contrecarrer les effets nocifs de la la lumière bleue des différents écrans utilisés en soirée.

Une possibilité : changer la couleur de son écran grâce à un logiciel gratuit comme F.lux. Il permet de modifier la luminosité de l’écran en fonction de la lumière ambiante. Et, en plus, il soulage aussi les yeux fatigués.

(Sources: santemagazine.fr/ lepoint.fr/sciencesetavenir.nouvelobs.com)