L’augmentation du taux de cholestérol dans le sang est à l’origine de complications cardiovasculaires, qui peuvent être graves (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, artérite des membres inférieurs).

Des risques cardiovasculaires à ne pas négliger

Le cholestérol en excès se dépose dans la paroi des artères notamment les artères du coeur (artères coronaires). Ceci qui a pour conséquence de réduire leur calibre en formant des plaques d’athérome, de rendre plus difficile le passage du sang et de favoriser la formation de caillots (thrombose).

Quand le sang ne passe plus, les cellules sont alors privées d’oxygène et meurent. C’est l’accident ischémique qui, selon l’artère obstruée, entraîne l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite des membres inférieurs.

Avec près de 180 000 décès par an, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France. Conserver une valeur de cholestérol en dessous du seuil limite est donc déterminant pour sa santé.

Des seuils limites qui varient selon les patients

Il existe de nombreux facteurs de risque susceptibles d’augmenter les possibilités de complications cardiovasculaires : antécédents familiaux de maladie coronaire, tabagisme, diabète de type II, âge supérieur à 60 ans pour les femmes et à 50 ans pour les hommes, hypertension artérielle, taux faible de HDL-c.

On considère que la valeur normale du taux de LDL-c (Low Density Lipoproteins), souvent considérés comme le mauvais cholestérol dans le sang doit être inférieure à 2,20 g/l. Plus les facteurs de risque augmentent chez les gens, plus la concentration en LDL-c dans le sang doit être faible. Une personne présentant trois facteurs de risque, aura de son côté une valeur limite plus basse à ne pas dépasser de 1,30 g/l.

Pour les patients qui ont déjà eu un accident cardiovasculaire, le LDL-c doit être en-dessous de 1,00 g/l (quel que soit le nombre de facteurs de risque présents).

Comment atteindre l’objectif de LDL-c fixé

La prise en charge de l’hypercholestérolémie repose dans un premier temps sur des mesures diététiques, qui seront associées à des conseils d’activité physique régulière.

Une bonne hygiène diététique repose sur la fameuse règle d’or de la Médecine Chinoise: le juste milieu, donc, ni trop, ni trop peu. Ne pas s’affamer, ne pas se goinfrer. Manger de tout mais éliminer tous les sucres et les graisses ajoutés, éviter les associations de malfaiteurs (protéines et féculents par exemple), boire entre les repas.

Je conseille souvent, en relais des statines, de prendre régulièrement de la levure de riz rouge associée à de la canne à sucre (en vente en pharmacies). Il faut suivre la posologie indiquée par votre thérapeute.

En ce qui me concerne, je vais drainer le foie et la vésicule biliaire sur le pied, pendant la séance de réflexologie plantaire, et associer l’auriculothérapie, en régulant ces deux mêmes zones au niveau du pavillon de l’oreille. Il est bien de s’occuper également de l’estomac.