A cause d’un vieux réflexe de rejet, qui a évité à nos ancêtres de s’empoisonner avec de la viande avariée ou des plantes vénéneuses .

Sitôt le goût bizarre perçu en bouche, les muscles du visage, de la langue, de la mastication, du pharynx, se contractent pour expulser l’intrus.

Une odeur putride a le même effet. Voir ou seulement imaginer un plat répugnant déclenche une mimique de dégoût. Nous émettons alors une onomatopée devenue célèbre : beurk !

Il existe des répulsions universelles pour tout ce qui évoque ordures ou excréments.

Aux USA, des spécialistes ont démontré que même neufs, sacs-poubelles, tampons hygièniques, couches pour bébé et litières pour chats provoquent une sensation de dégoût dans notre subconscient .

Plus étonnant encore, mais toujours prouvé, tout ce qui, dans un caddie de supermarché, a été en contact avec ces produits, devient provisoirement moins appétissant…

(Ca m’intéresse, Hors série)