Les hommes et les femmes ne viennent pas de la même planète, on l’a lu, on le sait et c’est vrai.

Nous sommes fondamentalement différents et surtout, nous nous comportons différemment, et nous nous exprimons différemment.

D’où, et bien sûr dans le couple en premier lieu, des conflits, des blessures, des déceptions et parfois une terrible indifférence.

La perception de la réalité et l’émotion

La perception est un processus biologique mais aussi cognitif, émotionnel et culturel. Les femmes naviguent facilement d’un mode à l’autre mode, les hommes sont plus à l’aise dans ce qui est physique ou intellectuel, l’action est sa priorité.
Les femmes peuvent ressentir une émotion, ou de la tristesse, sans raison. Et çà, l’homme ne comprend pas.

Pour l’homme l’émotion exprime souvent un problème, arriver à la faire disparaître permet de retrouver la sérénité. La femme, elle, a besoin de dire son émotion, de la partager et, en retour, elle attend de l’autre son émotion.

Les femmes utilisent le langage pour établir une relation et pour exprimer leurs états d’âme. Pour l’homme le langage est avant tout utilitaire.

Quand une femme raconte ses ennuis, elle veut juste raconter et être écoutée. Et l’homme perçoit son récit comme une critique, ou une longue litanie de reproches.

La femme a besoin de communiquer constamment

Pour se sentir vivante, séduisante, aimée, la femme a besoin de s’exprimer verbalement. Parler, partager ses pensées, ses ressentis est essentiel et lui procure un vrai plaisir.
Une étude récente a démontré que 73 % des femmes croient que la communication dans le couple peut régler tous les problèmes.

L’homme n’a pas vraiment le choix : s’il veut être tranquille et vivre heureux, il lui faudra être à l’écoute de sa compagne au lieu de se mettre sur la défensive ou sur le mode indifférent.

La rumination n’apporte pas de solution

Analyser ses émotions en boucle, essayer d’expliquer le pourquoi du comment, voilà qui est bien féminin.
Ce que l’on appelle aujourd’hui le « syndrome d’overthinking », ou le trop-plein de pensées, empoisonne le quotidien et ne résout pas les problèmes. Les pensées négatives tournent en boucle, on ressasse sa colère, son désir de vengeance ou son chagrin. La rumination est un facteur de risque de troubles alimentaires et une source de fatigue. L’hypersensibilité féminine déclenche une avalanche de préoccupations. La prise de tête ne résout rien. C’est une manifestation très négative qui renvoie à des peurs d’enfant, comme celle de ne pas être aimé, ou d’être abandonné.

Le silence dans le couple

Contrairement aux apparences, le mutisme est une forme de communication. Une communication violente. Face au mutisme, l’autre finit par douter de la réciprocité de ses sentiments. De déception en déception, les attentes se chargent de craintes, le doute se transforme en conviction de n’être plus rien pour l’autre. Lassitude, impuissance, peur, celui ou celle qui parle entreprend un long marathon solitaire. Le mutique a fermé la porte de la communication, laissé la place au reproche silencieux, au non-dit toxique. Il refuse désormais de partager ses pensées et ses sentiments. Et ce silence à un bien plus grand pouvoir que toute parole car l’autre a perdu le mode d’emploi.

(Sources : lepole-sophrologie.com/ psychologies.com/ etre-heureux-en-couple.fr)