C’est une méthode de soins basée sur les lois de l’ostéopathie, de l’énergétique chinoise et des découvertes de Mr Poyet (kinésithérapeute et ostéopathe fondateur de cette méthode).

Avec la méthode Poyet, le thérapeute interroge et traite la cause profonde des symptômes en agissant sur différents plans : physique, émotionnel et énergétique.

Cette méthode se caractérise par l’utilisation de techniques très douces, souvent moins d’un gramme de pression, permettant de restaurer les mobilités des articulations, muscles et autres organes.

La mise à jour par Mr Poyet de suites linéaires ou « chaînes » (ensemble d’os et viscères en interrelations), donne au praticien la possibilité d’agir localement ou à distance sur plusieurs troubles lésionnels à la fois.

Enfin, le thérapeute manuel peut stimuler, grâce à la connaissance de « points fusibles », un véritable système énergétique de protection de l’organisme permettant d’éviter l’accumulation et la récidive de perturbations somatiques.

Cette technique se base sur le mouvement respiratoire primaire (MRP) découvert par W. G. Sutherland. Il s’agit d’un micro-mouvement des os et des organes. En effet, chaque pièce osseuse subit un mouvement, dans une phase inspiratoire, qui va l’entraîner dans une direction bien précise, avec une fréquence et une amplitude déterminée.

Dans la phase expiratoire, chaque pièce osseuse subit un mouvement qui l’entraîne dans le sens inverse. C’est une respiration de l’ensemble des tissus du corps humain. L’hypothèse la plus communément admise est que ce MRP aurait pour origine les fluctuations du liquide céphalo-rachidien. Ce mouvement se transmettrait du crâne jusqu’au sacrum par l’intermédiaire de la dure-mère (méninge). Puis, il se transmettrait au reste du corps par l’intermédiaire notamment des fascias (membranes recouvrant une structure anatomique).

Une séance en deux temps

-Dans un premier temps, il y a un travail crânio-sacral où le thérapeute examine le crâne, puis il corrige à distance sur des « points de chaînes » situés au niveau du sacrum. Ils sont une grande découverte de M. Poyet. En effet, chacun d’entre eux est en relation avec un os du crâne, trois vertèbres, un ou plusieurs organes et des os périphériques.

Par exemple, la chaîne temporale est en relation avec l’os temporal, les vertèbres C6, D7, L3, la vessie, les ovaires, l’utérus et le pubis.

Ainsi la correction de ces « points de chaînes » a une action globale sur le corps humain.

-Dans un second temps, il y a un travail local pouvant se situer au niveau d’une articulation ou d’un organe. Si par exemple une personne a une douleur à l’épaule, il sera nécessaire d’examiner et de corriger (si besoin) le bassin, la colonne vertébrale et la ceinture scapulaire.

L’objectif d’une séance est de corriger l’aspect positionnel des pièces osseuses concernées pour restituer la respiration tissulaire physiologique, et pour que la douleur disparaisse.

Les fameux « fusibles »

L’autre grande découverte de Maurice Poyet a été la mise en lumière de différents points énergétiques appelés « fusibles ». Comme leurs noms l’indiquent, ils ont une activité de fusible. En effet, si ces points cessent de fonctionner, cela engendre de nombreux désordres dans le corps humain. On dit que le sujet est « disjoncté ». Ces « fusibles » sont examinés et corrigés si nécessaire, en début et en fin de séances. Ainsi, le thérapeute peut vérifier à la fin de chacune d’elles la validité de son intervention. C’est une sécurité.

Le thérapeute fait aussi une détente des fascias et des muscles. Par exemple, il « écoute » avec la main le MRP des fascias jusqu’à ce que les tensions disparaissent et il étire les muscles à un niveau dit « infraliminaire » (stimuli se situant au-dessous du seuil de réaction conscient). Cette approche prend donc en compte la globalité de la personne.

(Sources: optime.org/ methode-poyet-lyon.com/ osteopoyet.com)