C’est l’étude de la biologie du psychisme, notamment du point de vue des relations de l’individu avec son milieu ambiant.

Platon (427-347 av. J-C.) disait : « L’on ne peut guérir la partie sans soigner le tout.

L’on ne doit pas soigner le corps séparé de l’âme, et pour que l’esprit et le corps retrouvent la Santé, il faut commencer par soigner l’âme.

Car c’est une erreur fondamentale des médecins actuels de, dès l’abord, séparer l’âme et le corps. »

La psychobiologie n’est qu’un des outils psychothérapeutiques faisant partie des approches analytiques ; le vécu souffrant de chacun peut se transposer en somatisation.

« La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress.  » (Psychologie Pathologique, Abrégés Masson, 10ème édition,2008).

La maladie renvoie à ce jeu de mot que Lacan aurait apprécié : le « mal à dire « . Il est à prendre au sens d’un mal physique et/ou psychique qui est donc là pour nous dire quelque chose qui n’a pas été exprimé émotionnellement. La plupart des pathologies, des malaises, se traduisent rapidement en symptômes et sont donc là comme guides, pour nous inviter à découvrir les vraies raisons de leurs apparitions et donc la racine réelle et profonde des maux.

Mais il serait vain de se limiter à la mise au jour des racines familiales comme facteur premier de la maladie…

La psychobiologie moderne est une approche scientifique récente faisant partie des neurosciences qui vise à étudier les rapports entre le psychisme et la biologie.

Tout ce qui constitue l’environnement (le « terrain ») de la personne (histoire personnelle, famille, contexte matériel, enveloppe corporelle, mode de vie, hygiène de vie…) va « colorer » les rapports subtils entre matière (corps) et immatière (psychisme au sens large) et dans les deux sens (va-et-vient).

« Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté, mon langage est un adulte très civilisé… » Roland Barthes.

(Sources: www.retrouversonnord.be)