manger des insectesSucré ou salé ? Vous reprendrez bien un peu de plastique ? Non, alors quelques araignées ? Et oui, il vaudrait mieux fermer la bouche car, chaque jour, nous avalons des trucs bizarres.
Petit inventaire.

Du plastique dans les bouteilles d’eau

Chaque semaine, en buvant de l’eau (surtout de l’eau en bouteille), nous absorbons cinq grammes de plastique, soit le poids d’une carte de crédit.
En effet, il y a trois ans, une étude révélait que 93% de 250 échantillons d’eaux en bouteille de 11 marques contenaient des microplastiques, dans une quantité en moyenne deux fois plus élevée que l’eau du robinet.
Il s’agissait notamment de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d’éthylène (PET). Les tailles et les quantités de ces particules étaient très variables. Ainsi Nestlé Pure Life avait une densité moyenne très élevée de 930 microparticules par litre, contre 30 pour San Pellegrino.
Selon les scientifiques, la taille de 90% des particules de plastique trouvées dans le test était assez petite pour pénétrer dans l’intestin.

Des insectes dans le chocolat

des mites dans le chocolatUne rumeur rapporte que pendant notre sommeil, alors que nous ronflotons tranquillement, bouche et nez bien ouverts, des araignées se faufileraient au fond de notre œsophage. D’après les spécialistes, c’est une « légende urbaine ».Les araignées ne quittent leur toile que pour manger et n’aiment pas du tout la chaleur, ni les vibrations (notre respiration).
En revanche, selon des scientifiques américains, il est probable que nous mangeons une moyenne de 500 grammes d’insectes chaque année, par inadvertance.

Lisons attentivement les étiquettes des paquets de bonbons : « E120, carmine, cochineal, carminic acid », d’accord, ça sert à quoi ? A donner de la couleur. Et c’est quoi tout ça ? C’est de la cochenille, appelée aussi puceron. Les végétariens vont détester !

Le Code alimentaire (normes alimentaires internationales harmonisées créées par la FAO et l’OMS) interdit la présence d’insectes entiers vivants dans les végétaux. Mais il tolère celle de fragments d’insectes à hauteur de 0,1% maximum. De ce fait on en trouve dans les produits fabriqués à base de farine, comme le pain ou les pâtes. Et aussi dans les biscuits, les jus de fruits, les légumes ou encore le chocolat. Sans parler des larves qui s’installent dans les fruits secs, les noix et même les médicaments…

Les mites alimentaires s’invitent chez nous

Ce sont des papillons dont les larves se nourrissent aussi bien de muesli, de riz, de biscuits ou de croquettes d’animaux domestiques… Adultes, leur espérance de vie est de trois semaines.
Les mites proviennent souvent de produits vendus en vrac et des aliments bio. Elles peuvent venir aussi de l’extérieur (à l’âge adultes ce sont des papillons de nuit).
Elles se reproduisent dans les aliments et se font un nid un peu partout, dans les placards, les lames du plancher, les torchons ou même le grille-pain…

Plein de bestioles dans l’eau de mer

Des millions de tonnes de déchets entrent dans les océans chaque année à cause du traitement inadéquat des déchets.
Qu’avalons-nous en buvant la tasse ? Pas que de l’eau salée, c’est sûr. Des particules de plastique, bien sûr, des hydrocarbures et des résidus de crème solaire. Et des œufs, des larves, des vers et autres bestioles.
On trouve aussi des microalgues, du phytoplancton, et des bactéries, comme la Vibrio alginolyticus, présente plutôt quand il fait chaud et qui peut provoquer des diarrhées et des otites.
Quant au pipi, du voisin, pas de stress, on ne risque rien. L’urine est d’abord composée d’eau à 95 %, puis de sels minéraux et d’un peu d’urée, ce qui donne l’odeur. Pour se rassurer, il suffit de penser aux baleines : chaque fois qu’elle a besoin de se soulager, une baleine, à elle seule, déverse près de 1 000 litres de pipi, vingt fois plus salé et chargé en urée que celui d’un être humain.

(Sources : www.sciencesetavenir.fr/ www.caminteresse.fr)

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