On parle beaucoup de la réflexologie plantaire: dans les magazines, sur internet, à la télévision, il n’ y a pas de semaine sans un article, une interview, quelques discours plus ou moins fantaisistes sur cette thérapie qui est devenue « à la mode ».

Ce petit billet n’a pas pour objet de repartir dans une longue conférence sur l’histoire de la réflexologie plantaire, ses origines, la façon de se masser chez soi, les zones à stimuler etc…peut-être en parlerai-je un autre jour.

Non, je voudrais juste apporter quelques précisions:

La réflexologie plantaire doit être pratiquée par des thérapeutes diplômés, de préférence affiliés à la Fédération Française des Réflexologues (www.reflexologues.fr) qui ne reconnait que quelques écoles en France, ce qui constitue donc une garantie de sérieux.

Le praticien doit savoir interroger, mais aussi  écouter, tout en observant et en notant, mentalement ou réellement, les déductions qu’il tire de cette observation, ce qui va l’amener à  soigner d’une façon bien définie.

On ne masse pas un pied de la même manière selon que la personne est migraineuse, souffre de troubles digestifs, d’une sciatique ou de dépression.

Il n’y a pas de maladie, il y a des malades…il n’y a donc pas un seul et unique protocole de massage en réflexologie plantaire mais autant de massages que de pathologies.

Contrairement à ce que vous avez pu lire, un bon thérapeute, qui a fait des études sérieuses, dans un organisme reconnu, doit masser l’ensemble du pied: dessous bien sûr, mais aussi dessus et sur les côtés, en allant même jusqu’à la jambe.

Une séance de réflexologie plantaire, en particulier la première, n’est pas forcément une partie de plaisir: certains points sont sensibles, voire douloureux, et la pression des doigts du praticien déclenche des réactions plus ou moins intenses.

Du reste, il doit moduler sa pression en fonction du seuil de tolérance de la personne qu’il traite: on ne masse pas de la même manière un pied qui a marché pendant 82 ans, un pied qui trottine depuis 5 ou 6 ans et un pied qui foule le sol depuis 40 ans. L’état physique et psychologique sont aussi des éléments à prendre en compte, ainsi que la taille et le poids de l’individu que l’on traite.

Une séance de réflexologie plantaire n’est pas « bâclée » en 30 minutes ou en 3/4 d’heure:  je pense vraiment que si l’on veut d’abord procéder à un interrogatoire, connaître ce qui amène la personne, et ensuite la traiter, il faut une bonne heure. Les séances suivantes, s’il y a lieu d’en faire, durent à peu prés autant,  car le praticien reprend les points de la première séance et note les améliorations, ou, au contraire, les problèmes qui n’ont pas changé.

Enfin, il ne faut pas oublier qu’il existe des contre-indications formelles à la réflexologie plantaire:

On ne touche pas les pieds d’une femme enceinte de moins de 3 mois, ni ceux d’une personne souffrant d’un grave problème lymphatique. Et l’on ne traite quelqu’un qui a subi une chimiothérapie qu’un mois après environ pour ne pas dissiper les effets des médicaments.

En conclusion, si vous ne connaissez pas la réflexologie plantaire, si vous n’avez pas « essayé » cette thérapie auparavant, ne faites pas confiance au premier venu. Les cartes de visite proposant des soins en réflexologie plantaire, chinoise, thaï, coréenne ou autre, fleurissent dans les magasins. Méfiez-vous, plus les soins sont « exotiques », plus les diplômes viennent d’écoles ou de facultés à l’autre bout du monde, et si ces thérapeutes n’ont qu’un seul numéro de portable à proposer, il n’est pas sûr que vous soyez tombés sur la bonne personne.

Renseignez-vous. Vous ne confiez pas seulement vos pieds. Mais à travers eux, c’est votre corps tout entier, votre bien-être, votre santé qui sont en jeu.

Si vous voulez plus de renseignements, je vous engage à visiter mes sites: www.reflexologie-janneau.fr ou reflexologie-sante.fr , à m’écrire ou encore à m’appeler.