La couplonomique consiste à appliquer intelligemment et rationnellement dans le domaine de l’amour, et plus précisément celui du mariage, véritable « entreprise à deux », des préceptes qui fonctionnent très bien en économie.

Inspiré par l’économiste Adam Smith et repris par deux journalistes américaines, Paula Szuchman et jenny Anderson, auteurs du livre « Couplonomics », la couplonomique propose d’adapter les grandes théories économiques aux corvées du quotidien, aux déjeuners de famille, au week-end chez les cousins, ou au mariage de la belle-fille.

Pour qu’un couple fonctionne, quand on habite ensemble, il faut un juste partage des tâches domestiques, du genre 50/50 et à faire à tour de rôles, selon. Or, comme le remarquent les auteurs de Couplonomics, alors que l’idée du partage des tâches est toute simple, il n’empêche que ça reste un des sujets fétiches de dispute entre les couples.
On s’inspire de la théorie sur le travail fondé sur la division et la spécialité de chacun (d’après Adam Smith).

On peut aussi changer de système avec l’Optimum de Pareto. Vilfredo Pareto économiste italien de la fin du XIXe, peut nous permettre de gérer crise et conflit grâce à son concept d’optimum : »Un optimum de Pareto est une situation dans laquelle on ne peut améliorer la situation de l’un sans détériorer celle de l’autre. » Pour illustrer cette théorie, Paula Szuchman et Jenny Anderson prennent un exemple assez simple : une pizza. Si vous la partagez à part égale, disons en quatre parts chacun, et que vous calez, tandis que votre moitié, elle, a toujours faim, vous pouvez soit rester parfaitement équitable et garder votre part, soit faire un choix optimum (de Pareto) et donc décider de rendre l’autre heureux, sans se rendre plus malheureuse, et de lui donner votre part supplémentaire. Il y a certes une certaine détérioration de votre situation, mais elle est moindre face à la satisfaction procurée à l’autre. Dans la vie de couple, l’Optimum de Pareto peut se comprendre à une plus grande échelle : plutôt qu’un partage équitable à 50/50 qui peut vous laisser profondément insatisfaite, parfois un partage à 70/30 ou autre vous convient mieux s’il vous est adapté.

(Sources: glamourparis.com/ artdeseduire.com)