Ce nom bizarre signale un syndrome de répétition: et par là même signe un état de stress post traumatique. L’événement est constamment revécu : le jour, le patient a des flash-back ou n’arrive pas à parler d’autre chose. La nuit, il revit les scènes traumatiques à travers des cauchemars.

L’Association Américaine de Psychiatrie définit l’état de stress post-traumatique comme « un état morbide survenu au décours d’un événement exceptionnellement violent, capable de provoquer de la détresse pour quiconque ».

Le stress post-traumatique survient quand la conscience du sujet est exposé à un événement traumatique aigu le menaçant de mort ou de blessure grave ou de menace pour l’intégrité physique et psychique. Le traumatisme psychique lors d’événements graves dépend du degré d’implication de la personne et de l’imprévisibilité de la situation.

Quels sont les symptômes de l’ESPT (Etat de Stress Post Traumatique) ?

Il y en a trois:

-Le syndrome de répétition dit aussi de reviviscence.
-Le syndrome d’évitement : le sujet fait des efforts importants pour éviter toute pensée, conversations ou situations associés au traumatisme. Ce syndrome d’évitement s’accompagne de fatigue, une baisse d’intérêt pour les activités habituelles, un repli sur soi et des altérations du fonctionnement socio-professionnel ou familial.
-Le syndrome d’hypervigilance anxieuse: le sujet reste en état d’alerte permanent, ce qui entraîne des réactions exagérées et un stress constant.  Il existe souvent des troubles de la concentration et du sommeil.

D’autres symptômes non spécifiques

Parmi eux, on peut recenser:

-Des crises d’angoisse aiguës récurrentes.
-Des symptômes phobiques, obsessionnels ou hystériques qui sont souvent présents avant mais à un moindre degré.
-Des troubles psychosomatiques (réactions cutanées, ulcère gastrique).
-Des troubles alimentaires : anorexie ou boulimie.
-Des abus de substance: toxicomanie, alcoolisme.
-Des conduites antisociales.

Ce qui pourrait favoriser l’ESPT

Certains facteurs psychologiques seraient associés aux états de stress post-traumatiques : une séparation précoce pendant l’enfance, des antécédents de troubles anxieux ou phobiques, l »existence de dépressions ou de traumatismes antérieurs.
Différentes anomalies biologiques concernant des molécules impliquées dans le stress pourraient aussi avoir un rôle (cortisol, noradrénaline).

Traitement homéopathique

En homéopathie, je conseillerais:

-Gelsemium Sepervirens 15 CH si vertiges et tremblements,

-Ignatia Amara 30 CH si sanglots et spasmes,

-Moschus 9 CH si palpitations et malaises,

-Argentum Nitricum 15 CH si diarrhées,

-Staphysagria 15 CH si colère.

-Nux Vomica 15 CH si agressivité

-Stramonium 9 CH si terreurs nocturnes.

(Sources: sante-az.aufeminin.com/ medecines-douces.tv)