On croyait que le fait « d’être dans la lune » ralentissait l’activité cérébrale, et c’est plutôt le contraire qui se produit, selon une étude publiée dans le journal américain « Proceedings of the National Academy of Sciences ».

Bailler aux corneilles permet de s’atteler à la résolution de problèmes complexes. Selon les neurologues qui ont mené les recherches, l’activité de nombreuses régions du cerveau augmente lorsque notre esprit vagabonde.

L’étude, qui a été faite par résonance magnétique (IRM), a démontré que ceux qui rêvassent ont une plus grande activité cérébrale que ceux qui se concentrent sur une tâche spécifique. En effet, les résultats démontrent clairement que la rêverie (qui peut occuper jusqu’à un tiers de notre temps d’éveil) est un état cognitif durant lequel les structures cérébrales dédiées à la résolution des problèmes complexes sont activées.

Rêvasser stimule l’activité de plusieurs régions du cerveau, surtout la partie qui aide à résoudre des problèmes complexes.« Les personnes qui rêvent éveillées ne sont peut-être pas aussi concentrées lorsqu’elles exécutent une tâche, mais elles font appel à beaucoup plus de ressources de leur cerveau », a déclaré le Professeur Christoff, directrice du laboratoire de sciences neurologiques de l’Université de Colombie-Britannique.

Selon la scientifique, cette étude obligera les gens à revoir leurs perceptions et être plus indulgents, car l’humain passe environ le tiers de son temps à rêvasser lorsqu’il est en éveil. En clair, il semble que pour résoudre des problèmes compliqués, il vaut mieux laisser son esprit vagabonder.