« Voies royales vers l’inconscient », comme disait Freud, les rêves sont aléatoires : certains nous marquent au fer rouge, d’autres s’évaporent en 3 minutes, nous laissant selon leur contenu une sensation différente et diffuse.

Sur l’écran noir de nos bonnes nuits, au plus profond de notre sommeil, nous vivons un instant délicieux que l’on voudrait voir durer longtemps. « 45% des français, selon un sondage effectué en juin 2010, déclarent avoir pris du plaisir au lit la nuit précédente…en ayant fait de beaux rêves ».

Le rêve, qui, quand nous dormons, occupe 1H30 de notre temps de sommeil, est un processus indispensable à notre équilibre psychique.

On pense que cette activité nocturne pourrait aider la mémoire à court terme à se transformer en mémoire à long terme. Que les rêves nous permettent de trier les informations reçues dans la journée. Qu’ils facilitent les transferts entre les deux hémisphères cérébraux.

En vieillissant, on ne rêve pas moins, mais on a du mal à se souvenir. De toutes façons, bien que le rêve soit stocké dans une sorte de banque de données de la mémoire, il n’y reste que peu de temps. Et quand on raconte le rêve de notre nuit, en réalité, c’est souvent le dernier d’une longue série !