.Le docteur Berk, neuro-immunologiste de l’Université Loma Linda en Californie et le docteur Stanley Tan, endocrinologue et spécialiste du diabète ont étudié les effets du rire sur le système immunitaire et particulièrement ce qu’ils ont appelé « le rire joyeux ».

Ils démontrent que ce fameux « rire joyeux » (un rire qui vient du ventre), peut réduire le stress et la réponse inflammatoire et augmenter le bon cholestérol.

Le docteur Berk pense tenir une solution au manque d’appétit des personnes âgées, après avoir testé l’effet de films comiques sur certains volontaires qui s’en sont trouvés nettement mieux.

Le rire est le contraire du stress. Il déclenche des émotions positives. Et cet état active tout le système immunitaire.

Leurs études ont prouvé que le rire fait baisser la tension artérielle, réduit les hormones du stress, augmente la souplesse musculaire et stimule la fonction immunitaire.  

Le rire déclenche également la libération d’endorphines, analgésiques naturels du corps, et produit un sentiment général de bien-être.

En fait, les éclats de rire provoquent dans l’organisme la même réponse hormonale qu’un bon moment d’exercice physique.

Par exemple, les niveaux d’adrénaline ont été plus faibles dans un  groupe visionnant des films ou des vidéos humoristiques, et les niveaux de dopamine (associée à une pression artérielle élevée) est resté très bas.

Le rire fournit un entraînement efficace au niveau du diaphragme et amène le corps à utiliser plus d’oxygène.

Les experts estiment que, lorsqu’il est utilisé comme complément à un traitement classique, le rire peut atténuer la douleur et accélère le processus de guérison. 

En résumé , le rire a pour conséquences :

une relaxation musculaire

-une réduction des hormones du stress (adrénaline, cortisol, DOPAC, et hormone de croissance).

une amélioration du système immunitaire

une réduction de la douleur en permettant d’oublier momentanément ses maux.

un exercice cardiaque. (Un fou rire est équivalent à « un jogging interne. »)

-une baisse de la pression artérielle surtout chez les femmes.

une respiration profonde qui a un effet de « nettoyage » (asthme, emphysème…)

Le docteur Berk en a conclu que les cliniciens devaient sérieusement d’intéresser au rire, non seulement en tant que traitement mais à titre préventif. Le rire est porteur d’optimisme et d’espoir et son impact sur la maladie et la santé en général est prouvé chaque jour.