Un choc émotionnel, trop de chaleur, la fatigue… et c’est l’apparition de sueurs, une brusque pâleur, des nausées, et parfois, l’évanouissement : c’est la malaise vagal qui dure quelques secondes à peine. Ce malaise n’a pas de gravité en soi. Le plus souvent, on le sent venir et on a le temps de s’asseoir, afin d’éviter une chute.

En cas de malaise vagal, on peut avoir un voile devant les yeux car ce type de malaise est associé à une hyperstimulation du nerf vague (nerf allant du cerveau à l’abdomen en passant notamment par le cœur). Cela ralentit le cœur qui a moins de force pour envoyer le sang vers les organes. Résultat: ces derniers sont moins oxygénés.

Suite à la baisse brutale de la tension artérielle, quand le sang n’arrive plus en quantité suffisante dans le cerveau, il y a perte de conscience. Le malaise vagal vient du nerf vague, la dixième paire de nerfs crâniens encore appelé nerf pneumogastrique. Ce nerf a donc un rôle important, il empêche le cœur de battre trop vite.

S’il s’excite, par exemple en cas de stress, il va donner l’ordre au cœur de ralentir, et un cœur qui ralentit envoie moins de sang dans les artères, la tension chute. C’est la perte de connaissance, le temps que l’organisme réagisse, envoie des ordres par d’autres nerfs pour accélérer le rythme cardiaque faire remonter la tension et irriguer de nouveau suffisamment le cerveau.

Pour éviter le malaise vagal quand on est déjà fatigué:

– Ne pas rester en station debout et immobile trop longtemps.
– Eviter les endroits trop chauffés et confinés.
– Bien s’hydrater au cours d’un effort.
– Eviter les repas trop riches.
– Veiller à ne pas être en  hypoglycémie.
– Essayer de ne pas stresser.
– Dormir suffisamment.

Sources: allodocteurs.fr/ sante.journaldesfemmes.com)