Le confort thermique est un état de satisfaction vis à vis de l’environnement thermique. Une personne se trouvant en état de neutralité thermique ne souhaite pas avoir plus chaud ou plus froid. La réaction subjective et physiologique d’une personne à l’environnement thermique est déterminée par la quantité de chaleur produite par le corps et transmise au milieu extérieur.

En faisant bouger notre corps, en lui imposant un effort,  on peut faire varier sa température et amener une variation d’énergie interne.

Pourquoi le vent augmente-t-il la sensation de froid ?

Le « refroidissement éolien » désigne la température perçue par le corps humain, en cas de froid intense, en combinant la vitesse du vent et la température extérieure.

Quand le corps est au repos, il est entouré d’une sorte de couche d’air chaud qui le protège. Le vent chasse cette couche d’air et amène l’air à température ambiante au contact de la peau.

Plus la température est basse, plus l’action du vent est grande. Ainsi, pour  une température extérieure mesurée sous abri à – 20 °C, un vent de 50 km/h fait baisser la température perçue par le corps de 15 °C, ce qui équivaut à une température de -35° sans vent.

Le corps exposé au froid transfère des calories vers la surface de la peau pour compenser le refroidissement.

En principe notre température interne est stabilisée à 37°, malgré les variations de la température extérieure. C’est un équilibre entre la production de chaleur( thermogenèse) et la perte de chaleur (thermolyse). La chaleur va toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid.

Pour changer son métabolisme de base et libérer des hormones qui vont augmenter la production de chaleur et lui permettre de s’adapter, au froid, le corps humain a besoin d’une semaine environ.