Le somnambulisme, c’est-à-dire le fait de marcher en dormant,  a été décrit dans la littérature médicale bien avant Hippocrate (né vers 460 av. J.-C) et,  dans la fameuse pièce tragique de Shakespeare, le somnambulisme et les hallucinations de Lady Macbeth sont attribués à sa culpabilité et au remords après son implication dans le meurtre du roi Duncan.

Le somnambulisme se manifeste par des comportements complexes et automatiques, notamment une déambulation hors du lit, au cours de l’un des stades les plus profonds du sommeil. Les somnambules se lèvent presque toujours au cours de la première moitié de la nuit, plus particulièrement pendant les deux premières heures suivant l’endormissement. Le plus souvent ils déambulent dans leur chambre ou dans les endroits proches. Déambuler. Généralement, les somnambules retournent spontanément à leur chambre, dans de rares cas, ils peuvent sortir de la maison et même conduire leur véhicule, marcher le long d’un toit, se pencher dangereusement au-dessus d’un balcon…

Lorsqu’on les réveille, ils sont confus et mettent un peu de temps avant de remettre leurs idées en place. Environ 1/3 d’entre eux réagit de façon agressive lorsqu’on les réveille brusquement.
Le somnambulisme est un problème assez fréquent, surtout chez les enfants. De 15 à 30 % d’entre eux auront au moins un épisode qui débute habituellement vers l’âge de 4 ou 5 ans et on estime qu’à 11 ans 7 % des enfants en ont des épisodes fréquents.

LES CARACTERISTIQUES FREQUENTES

Les épisodes se caractérisent ainsi :

-la personne n’a aucun souvenir s’être levée pendant la nuit

-les épisodes durent le plus souvent quelques minutes mais parfois peuvent atteindre ½ heure.

-le somnambule semble éveillé, il a les yeux ouverts et il est capable de répondre à des questions, mais il parle peu et s’énerve  si on pousse l’interrogatoire trop loin.

En fait, les somnambules ont une régulation anormale des ondes courtes (observables sur un encéphalogramme). Cette régulation est liée au système thalamo-cortical (thalamus et cortex), qui engendre une paralysie musculaire naturelle durant le sommeil.

Le somnambulisme simple

L’enfant ou l’adulte s’assoit sur son lit tout en exécutant des gestes plus ou moins adroits. De temps en temps, il peut se mettre à parler. Dans le deuxième cas, le somnambule se lève et déambule dans l’habitation pour ensuite retourner spontanément dans son lit. Ses yeux sont grands ouverts et son regard est inexpressif.

Parfois, il peut réaliser des actes relativement élaborés, éviter des meubles, descendre des escaliers, vider une armoire, fouiller le réfrigérateur, se mettre à manger, faire la vaisselle, ou uriner dans un coin.

Ce type de somnambulisme n’est pas dangereux et se déroule tout au plus une fois par mois durant 10 minutes. Il tend à disparaître au bout de quelques mois ou à la puberté chez les enfants.

-Le somnambulisme à risque

Quand la durée de la crise dépasse 10 minutes, ou que la fréquence est de 2 à 3 fois par semaine, les actes du somnambule peuvent devenir dangereux. Par exemple il peut utiliser un couteau, faire des gestes violents qui peuvent le blesser lui et son entourage ou, par maladresse,  tomber dans les escaliers. Lors de ce type de somnambulisme, les risques de défénestrations sont courants.

-Le somnambulisme de terreur

Les premières crises peuvent apparaître avant 6 ans ou après 10 ans et peuvent persister après la puberté. Les crises débutent tôt après l’endormissement. Lorsque l’on tente de calmer, retenir, réveiller ou consoler le somnambule, celui-ci peut devenir encore plus agressif.

Chez l’enfant, le risque de défenestration est deux fois plus important lors de cette crise. Le somnambule est dans un état neurovégétatif (inconscient), terrifié, il court et déambule avec agitation en poussant des hurlements. Sa fréquence cardiaque, sa respiration et son activité musculaire augmentent. Son cortex cérébral reste probablement en sommeil lent profond ce qui explique l’amnésie lors du réveil.

Ce genre de somnambulisme peut se reproduire plusieurs fois par nuits et cause des problèmes psychologiques.

Une croyance populaire veut qu’il ne faut pas réveiller un somnambule. Dans les faits il n’y a pas de danger si on le fait tout doucement, en le ramenant vers son lit.  Il peut seulement être désorienté ou embarrassé.

LES CAUSES DU SOMNAMBULISME

Entre 10 et 20% des adultes seraient sujets au somnambulisme. Chez l’adulte, le somnambulisme peut avoir des causes psychologiques (notamment en période de stress), psychiques, ou être liée à la consommation d’alcool.

Des prédispositions génétiques

Ceci a été récemment été envisagé après des études menées par l’hôpital universitaire de Berne. Un gène spécifique aux somnambules vient d’être découvert. Un chercheur a réalisé une étude portant sur 74 personnes atteintes de somnambulisme. Il a découvert que 50% d’entre elles possédait un gène qui fait partie des gènes impliqués dans la régulation du système immunitaire. On peut se demander si le somnambulisme peut être une maladie auto-immune c’est-à-dire provoquée par un mauvais fonctionnement du système de protection de l’organisme

-Des causes autres

-Dans un cadre comportemental:

  • Le stress ou les tensions nerveuses peuvent survenir chez l’enfant suite à des histoires familiales ou des événements traumatisants.

Chez les adultes, on retrouve souvent une cause liée au travail professionnel.

  • -Le manque de sommeil :

Le fait de se coucher tard, chez l’enfant et chez l’adulte, bouleverse les rythmes du sommeil.  Une privation du sommeil peut augmenter la fréquence et la complexité du somnambulisme . En effet, il y a plus de cas de somnambulisme lors d’une nuit de récupération après un manque de sommeil,  que lors d’une nuit normale (sur 15 patients 100% on eu une crise lors d’une nuit de récupération contre 60% lors d’une nuit normale).

  • -Les migraines (en particulier chez les femmes)

– Dans un cadre environnemental :

Il existe un lien étroit entre la fièvre et le somnambulisme. Il a été, aussi, associé à la Maladie de Gilles de la Tourette. Certaines formes de l’épilepsie ou d’énurésie peuvent également entraîner le somnambulisme.
Chez l’enfant, ce trouble peut être lié aux facteurs de croissance comme la puberté.

– Dans un cadre toxique :

La prise de certains médicaments (psychotropes)
L’alcool et les drogues.

LES TRAITEMENTS

– Dans les cas simples, il faut chercher à supprimer les causes tel que le manque de sommeil, le stress et éviter les exercices violents en soirée. Ils doivent également dormir à des heures régulières et adapter l’environnement : dormir au rez-de-chaussée ou verrouiller la porte de sa chambre.

– Si les crises se manifestent trop souvent, il vaut mieux consulter un médecin.

En Réflexologie Plantaire et en Auriculothérapie, je vais m’attacher à soigner le système nerveux, l’anxiété, la nervosité, une fois que j’aurais déterminé précisément les causes. Je vais donc insister sur les zones crâniennes, les reins, les glandes surrénales, le foie et bien sûr, le plexus solaire.

Au bout d’une séance seulement, on peut déjà avoir une nette amélioration. Encore une fois, le nombre de séances dépendra de l’ancienneté et de la fréquence des symptômes.

Chez les enfants, à partir de l’âge de 5 ou 6 ans, on peut commencer un traitement homéopathique.

(Sources : informationhospitaliere.com / e.sante.fr)