Le tremblement, s’il n’est pas associé à un problème du système nerveux, peut-être engendré par une tension musculaire trop longtemps maintenue. Il survient, par exemple, lorsque l’émotion est trop intense et qu’on ne peut plus la contenir. Il survient aussi lorsqu’on se retient en exprimant son émotion.

Il sert alors à évacuer une partie de l’intensité éprouvée. Quand l’émotion est trop intense ou trop longtemps contenue, il arrive que les muscles cèdent. Ainsi l’on peut contrôler suffisamment son énervement pour qu’il n’en paraisse rien dans le haut du corps et dans la voix. Mais le contrôle ne réussit pas entièrement et les jambes cèdent.

Dans le cas où la colère est intense et qu’on n’arrive pas à la contenir, il faut nécessairement relâcher partiellement le contrôle pour extérioriser son émotion, car c’est grâce à ce relâchement que l’intensité fait son chemin. Mais comme on  ne lui donne pas libre cours, c’est sa rétention partielle qui donne le tremblement. On dit alors qu’on tremble de colère ou de rage. Il serait plus juste de dire qu’on tremble parce qu’on modère l’expression de sa colère ou sa rage.

Précisions sur les tremblements

-Les tremblements  sont des secousses musculaires. Ils peuvent être peu visibles (tremblements fins appelés trémulations), ou plus importants, et parfois provoquer des saccades spectaculaires.

-Le tremblement peut être passager, accompagné ou non de frissons. C’est le cas le plus fréquent, et les 3  causes principales sont l’exposition au froid, la fièvre et la nervosité.

-Les tremblements sont très souvent provoqués ou majorés par l’émotion ou le stress.

Nos émotions

D’après le Larousse, les émotions seraient « un composé » de réactions psychologiques et physiologiques,  à prédominance psychique. Le vécu psychique (la peur par exemple) engloberait les sensations physiques  (oppression respiratoire, tremblements) .

Sous l’effet d’un épuisement physique et d’une grande tension, la moindre émotion qui  s’y ajoute peut prendre une tournure disproportionnée. On devient plus réactif à la contrariété, on a du mal à « gérer » ses émotions.

En fait L’émotion est une réaction affective, souvent intense, se manifestant par divers troubles, surtout d’ordre neurovégétatif (pâleur ou rougissement, accélération du pouls, palpitation, sensation de malaise, tremblements, incapacité de bouger, agitation…).

L’hyperémotivité, elle,  est, comme son nom l’indique, une tendance à réagir violemment dans certaines situations, en exprimant  des émotions plus intenses que la moyenne des gens.  Elle est le fait d’une sensibilité extrême aux émotions.

(A lire: la puissance des émotions, Editions de L’Homme)