8 millions de migraineux en France. 8 millions de personnes en souffrance, peu écoutées, mal soignées, souvent auto-médiquées. 8 millions de personnes gavées de Codéïne, d’antidépresseurs, d’anti-inflammatoires. Pour ceux qui ont la malchance de résister aux Triptans, cette classe de médicaments commercialisée il y a environ 20 ans et qui agit en 2H, pas de salut, si ce n’est d’attendre la fin de la crise, abrutis d’anxyolitiques ou d’anti-douleurs divers et variés.
Et voici qu’on nous parle des Gépans, une nouvelle classe de médicaments, qui agirait sur le nerf responsable de la migraine, sans incidence vasculaire, contrairement aux Triptans.
Pas d’affolement: on devrait les voir apparaître en 20012 !
Petit rappel
La migraine est une maladie, trop peu souvent diagnostiquée.
Aujourd’hui, les migraineux peuvent choisir une médication à base de triptans (si ça marche…), ou se diriger vers des traitements de fond, plus lourds.
Les Triptans sont préconisés pour les personnes victimes de migraines occasionnelles, et ne peuvent être pris par les malades ayant des antécédents vasculaires (en principe, mais ne dites pas ça à un migraineux).
Les traitements de fond, eux, sont quotidiens. Ils sont conseillés aux patients ayant des crises fréquentes, les empêchant d’effectuer des activités de la vie de tous les jours.
Il s’agit souvent de bêtabloquants (bonjour la fatigue, l’hypotension et le pouls au fond du seau), d’inhibiteurs calciques, d’antisérotoninergiques, d’antiépileptiques (abrutissement garanti) ou d’antidépresseurs (en route vers un compagnonnage qui durera des années).
L’arrivée des Gépans donnerait donc une sacrée bouffée d’oxygène aux migraineux qui essayent toutes les thérapies, même les plus loufoques et vont partout sauf à Lourdes !
D’autant qu’on anonce également un nouveau traitement de fond devrait également voir le jour d’ici 2014, un antalgique proche de la kétamine ainsi qu’un autre, à base de Botox. Une injection de Botox tous les 90 jours permettrait de faire baisser le nombre de crises de migraine et la diminution de la prise de médicaments contre les maux de tête
