Ventre gonflé, ballonné, gaz et flatulences, petit bidon pour les uns, petit bidou pour les autres, bouée chez certains, véritable oeuf de Pâques chez les autres, le ventre nous mets dans tous nos états.

Et  même si les chinois disent que c’est notre deuxième cerveau, notre ventre nous prend la tête et nous casse les pieds.

Alors que faire ?

Identifier la cause du problème. Si le ventre est gonflé, plein d’air et que nous émettons des bruits parfois timides, parfois gênants, il faut aller regarder du côté des intestins et donc de notre assiette également.

Les crudités sont bonnes, surtout l’été, peut-être pouvons nous lever le pied côté salade. De même il faut faire attention (çà, on le sait) aux crucifères (choux, brocoli, choux-fleur) si bénéfiques, mais aussi aux poireaux et aux artichauts qui ballonnent facilement.

Supprimer le pain, surtout la baguette et tous les pains blancs qui, aujourd’hui, sont très peu cuits, me semble sage.

Et boire entre les repas, mais pas pendant, c’est beaucoup mieux.

Le foie dans tous ses états

Si vous avez la certitude de manger parfaitement bien et d’être un modèle en diététique, alors, cherchez ailleurs la cause du bidon.

Contrariétés, frustrations, conflits et colère sont votre lot quotidien depuis quelques temps ? Nous y voilà, c’est notre ami le foie qui fait des siennes. Perturbé, agité, il ne s’occupe plus très bien de la digestion et provoque une sensation de lourdeur, accompagnée souvent de douleurs dites aléatoires: un jour mal ici, le lendemain mal ailleurs.

Drainons, drainons: cette fois-ci, on demande à l’artichaut (en ampoules ou en Teinture Mère) de nettoyer. Ou alors on fait une cure d’aubier de tilleul, puis de radis noir qui, lui, décongestionne la vésicule biliaire. Celle-ci, la fiancée du foie, en quelque sorte, se met également en mode pause quand on a des soucis. On se fait de la bile, certes, mais elle n’en fabrique plus.

Rien à faire

Le bidon est toujours là, mais, réflexion faite, de gaz, il n’y a pas. prenons notre courage et notre ventre à deux mains: aïe, aïe, aïe, c’est bien de la graisse que nous avons là. Ménopause ou pas, anxiété peut-être, angoisse, peur de l’abandon, toutes les raisons ont été bonnes pour nous précipiter vers les placards et le frigo. De petits repas entre copains aux raids sauvages en fin de journée et même dans la nuit, nous nous sommes lâchés.

Halte là: il faut se mettre au régime, sérieusement, accompagnés s’il le faut, faire faire de bons massages (rien de tel que le bon palpé-roulé d’autrefois) et se mettre au sport. Et oui, l’été arrive !