La fasciite plantaire vient de l’inflammation de la membrane fibreuse (aponévrose plantaire) servant à maintenir la voûte plantaire. Cette membrane est reliée à l’os du talon (le calcanéum) et se ramifie vers les orteils. La douleur est provoquée par cette inflammation.

La fasciite plantaire est donc l’inflammation d’une bande de tissu que l’on nomme fascia plantaire et qui relie sous le pied le talon aux orteils. Cette bande de tissu permet de conserver la cambrure du pied. C’est le « fascia plantaire », ou encore  » aponévrose plantaire « . Elle s’attache en arrière sur le talon et en avant dans la région des orteils. Cette sorte de corde  » peut  » s’effilocher  » à son lieu d’attache sur le talon. Alors, en marchant, à chaque fois que le talon touche le sol, il y a une douleur soudaine.

Généralement, ce problème est causé soit par un défaut mécanique du pied ou par un excès de poids.

Il faut bien comprendre que la fasciite plantaire est généralement un problème d’usure:  cela prend souvent des années de traumatismes répétés avant que la douleur ne soit ressentie. Il est probable que la fasciite plantaire soit le résultat de microtraumatismes accentuant le processus normal du vieillissement de l’aponévrose plantaire.

Cette dégénérescence se fait progressivement, sans qu’intervienne un processus de guérison suffisant pour palier aux blessures du tissu collagène.  Lors de la mise en charge sur l’aponévrose, celle-ci se tend et provoque des douleurs mécaniques au site de lésion.  Les fibres de collagène perdent leur caractère ondulatoire responsable d’une certaine élasticité du tissu.  De plus ces fibres, s’atrophient et se désorganisent. 

La maturité du tissu collagène est aussi perturbée, ce qui le rend encore plus vulnérable.  Le tissu dégénéré devient plus friable.  Par contre, la substance entre ces fibres s’hypertrophie et tend à se calcifier ce qui rend l’aponévrose plus épaisse. 

Habituellement la douleur est plus marquée le matin (premiers pas) ou au début d’une activité sportive. Une blessure à l’aponévrose peut être localisée vers le milieu de la plante des pieds ou vers les orteils.

La marche ou toute autre activité pratiquée debout représente un stress répétitif et chaque pas aggrave la situation.

Pourquoi a-t-on mal ?

-L’aponévrosite se caractérise généralement par de la douleur au talon, souvent du côté interne. Parfois cette douleur se présente sur toute la longueur du fascia ou près de ses origines sur les orteils.

-Elle peut aussi toucher les insertions des muscles intrinsèques du pied (court fléchisseur des orteils, abducteur du gros orteil, abducteur du petit orteil). 

-La douleur se manifeste souvent après une longue période d’inactivité. Elle diminue graduellement lors de la marche (sans vraiment disparaître). 

-La douleur peut être ressentie autant sur terrain mou que sur terrain dur. 

-La palpation du talon au point d’insertion de l’aponévrose plantaire peut provoquer des douleurs, particulièrement si celle-ci est étirée, par exemple par une flexion dorsale des orteils. 

Réflexologie plantaire et auriculothérapie

Je commence par l’oreille: pose de clous ou de graines sur les points du talon, des orteils, de la douleur et de la circulation du sang. Traiter le foie est intéressant dans la mesure où il gère les tendons.

Sur le pied, massage des orteils pour détendre les zones crâniennes, puis les épaules qui sont forcément contractées, puis la voute plantaire, de bas en haut, en insistant sur les coussinets à la base des orteils, et les zones correspondant au rein et aux surrénales. Il faut y aller franco (tant pis pour nous !) afin de décrisper l’ensemble. Résultat garanti.