Si vous avez bon coeur, c’est une qualité. Si vous avez un bon coeur, solide, régulier, c’est un atout précieux. Si vous avez le coeur sur la main, vous avez ou vous aurez plein d’amis.

Mais vous pouvez aussi avoir le coeur sur les lèvres, mal au coeur ou le coeur soulevé, et là, c’est moins bien. Parlons pathologies au lieu de faire de la littérature.

Le coeur, cette merveilleuse pompe qui nous permet de vivre, a quelques ennemis qu’il vaut mieux connaître pour les combattre ou les éviter.

Le stress

Le fait d’être inquiet, anxieux, tendu, augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle, endommageant le coeur et les artères. Les gens stressés sont sujets à des palpitations, des arythmies et de l’hypertension, voire des attaques.

La sédentarité

La sédentarité affaiblit votre cœur. Voici pourquoi:

  • sans entraînement, le muscle cardiaque perd de sa puissance de contraction.
  • il reçoit et renvoie moins de sang dans le corps.
  • il fournit moins d’oxygène aux muscles et aux organes.
  • il récupère moins vite en cas de crise cardiaque.

Le surpoids

L’obésité augmente la pression artérielle. Un surpoids important accroît le risque de maladies coronariennes, notamment en surchargeant le sang en graisses. Une nouvelle analyse américaine, montre que l’excès de poids peut également exposer au risque d’insuffisance cardiaque et à toutes autres affections d’ordre cardiaque.

Le tabac

Le tabagisme endommage les parois artérielles car il réduit l’apport d’oxygène dans le sang. Il  est responsable d’une augmentation de la pression artérielle, d’une détérioration des artères et d’une accélération du rythme cardiaque. C’est un facteur de risque important d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et d’athérosclérose. 5 millions de décès sont attribuables au tabagisme chaque année dans le monde, dont 35 % par maladies cardiovasculaires.

Les sujets anciens fumeurs ont une réduction relative de risque de décès de 27%. Celle-ci est présente pour toutes les tranches d’âge, avec une réduction relative de : 21% pour les 60-69 ans, et 27% pour les 70-79 ans.

L’alcool

Consommé en quantités importantes, l’alcool peut être toxique pour le coeur, provoquer des arythmies telles que la fibrillation auriculaire et même contribuer à induire une myocardite toxique. Il est recommandé de ne pas dépasser 2 verres de boisson alcoolisée par jour pour une femme, 3 pour un homme ; au-delà, des effets néfastes peuvent se manifester (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque…).

L’âge

Grâce aux efforts conjugués de la prévention et du traitement curatif, les maladies cardiovasculaires se décalent progressivement vers des âges plus avancés: aujourd’hui un homme de 60 ans peut espérer vivre encore 23 ans et une femme 27 ans. En France, les maladies cardiovasculaires représentent 27% des décès, les cancers 30% des décès.

Les apnées du sommeil

Le syndrome d’apnée du sommeil est une affection fréquente qui touche 1 à 5% de la population, et le plus souvent des hommes. Cette affection peut se révéler dangereuse car elle tend à augmenter le risque cardiovasculaire. La recherche clinique montre désormais le lien étroit entre le Syndrome d’Apnées du Sommeil et des maladies chroniques, telles que l’hypertension, les maladies cardiaques, et les attaques cérébrales.

L’hypertension

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (rapport des statistiques sanitaires mondiales publié le 16 mai 2012), un tiers des adultes serait hypertendu dans la population générale. Les personnes hypertendues ont un risque accru d’accident vasculaire cérébral, d’anévrisme et de crise cardiaque.

Le cholestérol

Trop de cholestérol dans le sang augmente les risques de développer une maladie du cœur. Quand le cholestérol est en trop grande quantité dans le sang, il s’accumule dans les artères jusqu’à empêcher la bonne circulation du sang à travers le corps.

Le sang transporte l’oxygène et les éléments nutritifs aux cellules du corps. Ne pouvant plus circuler adéquatement, le cœur travaille plus fort et se fatigue. Les cellules sous-alimentées et privées d’oxygène meurent. A ce moment là apparaissent l’insuffisance cardiaque, l’accident vasculaire cérébral ou l’infarctus du myocarde.

En dehors de l’hypercholestérolémie familiale, qui est héréditaire, la forme la plus courante d’hypercholestérolémie est la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie, avec un régime alimentaire trop riche en graisses saturées.

Le diabète

Le diabète de type 2 est un facteur de risque cardiovasculaire très important. Il semblerait qu’il existe une grande différence en fonction du sexe. Les femmes diabétiques auraient un coeur bien plus fragile que les hommes atteints de cette même maladie. Le diabète, au même titre que l’hypertension, le tabagisme et le surpoids, est un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire.