1,7 milliard de personnes en surcharge pondérale dont 300 millions d’obèses dans le monde en 2003 : avec ces chiffres et une progression inquiétante, l’obésité est la première maladie non contagieuse à être qualifiée par l’OMS d’épidémie.

L’obésité n’est plus l’apanage des pays occidentaux, il s’agit désormais d’un phénomène global, pré-sent sur les cinq continents de la planète.

Identifiée comme l’un des cinq facteurs de risque sanitaire majeurs pour la société moderne, l’obésité est caractérisée par un indice de masse corporelle (IMC), une grandeur fonction du poids et de la masse – supérieur à 30.

Intervenant dans l’apparition et le développement des maladies chroniques les plus répandues (diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers, etc…), l’obésité est en passe de devenir le problème numéro un des systèmes de santé publique qui doivent faire face, devant la croissance rapide du nombre de personnes obèses, à une augmentation des coûts de prise en charge.

Face à cet enjeu de taille, les scientifiques du monde entier se mobilisent pour lutter contre l’obésité. La diversité des facteurs à l’origine de l’obésité rend la maladie difficile à appréhender.

Des chercheurs des universités du Michigan et de Hong Kong se sont demandé si les opinions personnelles sur les causes de l’obésité avaient un rôle dans cette évolution. Pour cela, ils ont étudié les convictions sur l’obésité de personnes vivant dans 5 pays différents, et sur 3 continents.

Il apparaît que deux causes sont les plus fréquemment évoquées pour expliquer l’obésité : la mauvaise alimentation et le manque d’exercice. Loin derrière ces deux raisons, la génétique est elle aussi citée.

Plus étonnant : le comportement alimentaire des individus varie selon l’opinion sur les causes de l’obésité… En effet, les personnes qui incriminent le manque d’exercice consomment plus de nourriture et sont plus susceptibles d’être en surpoids que celles qui citent le régime alimentaire comme cause principale de l’obésité.

Ceci confirme une autre étude menée au Canada qui avait montré que les personnes qui lient l’obésité au manque d’exercice mangent plus de chocolat que celles qui la lient à l’alimentation.

(Sources: www.lanutrition.frscience-allemagne.fr)