Nous autres les femmes, nous le savons bien : dés qu’on nous parle d’une nouveauté en matière de régime, régime miracle bien sûr, nous nous jetons dessus comme des piranhas en fin de jeune. Alors, chères amies, en voici une nouvelle : après les produits qui font bronzer et maigrir (bonjour la transpiration !), maigrissons les yeux fermés, euh, je veux dire en dormant.

Tout le monde le sait, le moment de la journée le plus critique en en ce qui concerne la prise de poids, c’est le soir, lorsque l’organisme stocke.

Selon des spécialistes avertis, l’heure idéale pour le repas du soir se situe entre 19 h et 20 h, au plus tard 21 h, histoire de « sevrer l’organisme de calories«  durant au moins dix heures.

Deuxième conseil, très original : ne pas se coucher en sortant de table, là encore, on s’en serait douté, notre corps va organiser des réserves.

Troisième conseil, et non des moindres : manger peu, en tout cas peu caloriques. Il y a des siècles, on disait déjà « petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince, dîner comme un mendiant »…

Enfin le téléviseur n’est pas notre copain, on le savait aussi, mais il est bon de le redire : Selon des recherches menées par l’université de Birmingham, prendre ses repas devant la télévision fait grossir. Le petit écran focalise notre attention et nous oublions ce que nous mangeons. D’autre part il réduirait la perception de satiété, et amènerait donc à consommer plus.

Leptine et ghréline

Bon, la seule info intéressante dans tout ce baratin inutile nous vient d’une chercheuse de l’Inserm, Karine Spiegel, chercheuse à l’Inserm : le manque de sommeil agit sur 2 hormones impliquées dans la régulation du comportement alimentaire. L’insomnie diminue la sécrétion de « leptine » (qui induire la satiété) et augmente la sécrétion de « ghréline » (qui stimule l’appétit). Conséquence :  une augmentation de l’appétit et un goût prononcé pour les aliments gras et sucrés.

La « ghréline » et la « leptine » font partie du système orexinergique (stimulant de l’éveil et des activités corticales) qui intègre le contrôle de la prise alimentaire, de l’éveil et des dépenses énergétiques du corps, et ils exercent leur influence sur le système nerveux central par l’intermédiaire de récepteurs du « centre de l’appétit» du cerveau.

Quid de l’orexine ?

Les neurones à orexines, sont situés dans l’hypothalamus latéral, dans le cerveau. 

Selon une étude menée par des universitaires texans et publiée dans le journal américain Cell metabolism, l’orexine, substance chimique naturelle, pourrait servir dans le traitement de l’obésité et des troubles du sommeil.

Elle permettrait d’augmenter l’action d’une hormone permettant de perdre du poids, la leptine. Ainsi des souris soumises à un régime très gras ont conservé un poids stable grâce à un fort taux d’orexine.

L’orexine, découverte par le Dr. Yanagisawa il y a une dizaine d’années, joue un rôle dans le contrôle de l’appétit et du sommeil. Une baisse d’orexine entraîne des troubles du sommeil.